Points Chauds

— Iqbal Calcateea a été nommé président du Mauritius Sports Council (MSC), fin janvier et étonnamment, avons-nous appris, une personne répondant au même nom fait partie des candidats en lice pour les prochaines municipales, prévues dimanche prochain ! Ce sera dans le Ward 1 à Beau-Bassin/Rose-Hill où un Iqbal Calcateea est inscrit en troisième position sur la liste officielle des candidats pour le compte du MMM. L’information est d’ailleurs disponible sur le site officiel de la commission électorale pour ceux qui veulent vérifier ! Si le candidat est bien le président du MSC, alors il y a de quoi se poser des questions, notamment déterminer, si d’un point de vue légal et éthique, sa candidature devrait être maintenue ou pas.
— Existe-t-il une manoeuvre susceptible de nuire à la réputation d’un conseiller du ministre de la Jeunesse et des Sports, Deven Nagalingum ? Si oui, quelle en est la nature et pourquoi cette personne serait-elle prise pour cible ? Dans les milieux concernés, on arrive difficilement à faire le lien, d’autant, fait-on remarquer, que le principal concerné à d’autres dossiers bien plus important à régler que de s’attarder sur ce qui se passe au Comité olympique mauricien (COM). Ce qui est certain, c’est que le ministre Nagalingum n’avait pas voulu entrer dans les détails de la brève rencontre qu’il avait eue, fin 2024, avec le président du COM, Philippe Hao Thyn Voon, ni confirmer si ce dernier l’avait mis ou pas en garde contre l’éventuel recrutement de ce conseiller. En revanche, le ministre avait bien précisé que c’est sur une demande de la Junior Minister, Karen Foo Kune-Bacha, qu’il avait accepté de recevoir Philippe Hao Thyn Voon !
— Des fédérations fictives, pourtant membres du COM depuis de nombreuses années, auraient-elles entamées des démarches pour se faire enregistrer auprès du Registrar of Associations cette année ? Cette question demeure après avoir récemment pris connaissance de l’information. Il nous revient, en effet, que le cas a été évoqué à un certain niveau lors de la semaine écoulée et tout laisse croire que l’une d’elles aurait déposé sa demande en janvier, alors que les deux autres l’auraient fait le mois dernier ! Qui sont ceux derrière la démarche ? Ne nous demandez surtout pas aussi la raison de cet empressement, car elle est évidente !
— Le président de Cassis Fraternel Judo Club, Joseph Mounawah, est déçu que Pascal Laurent n’a pas pu participer aux Championnats d’Afrique seniors qui se déroulent ce week-end en Côte d’Ivoire. Alors que le judoka et son entourage était disposé à prendre en charge tous les frais. Malheureusement, dit-il, la démarche a capoté, car il ne sait pas si la requête pour une intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports a été faite à la Fédération mauricienne de judo (FMJ) ou si la demande a été rejetée. Sa question désormais est de savoir qui a payé les frais de Rémi Feuillet. Est-ce le principal concerné ou le ministère des Sports ? Aussi, fait remarquer Joseph Mounawah, le président de la FMJ, Josian Valère, n’était pas présent à la troisième réunion convoquée cette année au ministère des Sports, puisqu’il assiste actuellement aux Championnats d’Afrique !
— Dans un monde hippique où tout est en suspens, les rumeurs cavalent à toute allure. La dernière en date ? Un “junior minister”, pas des moindres, aurait été discrètement approché par un haut responsable de la Gambling Regulatory Authority pour saboter l’octroi d’une aide cruciale au Mauritius Turf Club. Les raisons évoquées restent floues, mais dans les coulisses, on murmure que l’ombre d’un ancien grand manitou du turf n’est jamais bien loin. Une manœuvre qui pourrait bien encore retarder la remise en ordre du contrôle des courses. À qui profite l’attente ? La question reste ouverte…
— Pendant que la COIREC et la GRA prennent leur temps — beaucoup de temps — certains entraîneurs, eux, n’ont pas attendu le feu vert officiel. Alors que ni le lease agreement du MTC Jockey Club, ni la licence d’organisateur de courses ne sont encore finalisés, certains ont déjà signé avec leurs jockeys pour la saison 2025. Tandis que les jockeys et apprentis montent à l’entraînement sous des permissions provisoires, d’autres préfèrent agir d’abord et régulariser après. Faut-il en conclure qu’ils sont plus rapides ou plus efficaces que les autorités ? Ou bien placent-ils la charrue devant les bœufs ? À vous de choisir…
— Kan lekours pou commencer ? Atane… ki ou presse.
Kan GRA pou nomme so bane komisser ? Atane…
Ki sane la pou gagne licence entraîneur ? Atane… pas bizin presse.
Ki bane zoke et apprenti ki pou monte sa l’année-là ? Atane… ki to bizin bizin al vite. Chaque semaine, les promesses sont repoussées, chaque annonce est renvoyée aux calendes créoles. Une impression de déjà-vu, de bouz fix, où tout le monde patiente jusqu’à ce que«la bouzi rouge fini». À ce rythme-là, certains se demandent si la saison commencera avant l’année prochaine…peut-être l’année d’après !!!!
— Chassez le naturel, li retourne au triple galop. Après quelques remous avec la GRA autour des paris sur les courses étrangères et le football, JMLS n’a pas tardé à rebondir. Aujourd’hui, il rêve de remettre la main sur les bookmakers off-course, ceux-là mêmes, qu’il avait fait disparaître du circuit avec l’appui de l’ancien régime… et d’un certain Dev Beekharry. Ses émissaires, dont un avocat bien connu, sont déjà en campagne, promettant monts et merveilles aux potentiels opérateurs. La stratégie est simple : recréer une association des bookmakers off-course pour pousser des revendications et, pourquoi pas, mettre la pression sur les autorités. Même si tout cela reste spéculatif pour l’instant, Lee Shim croit dur comme fer qu’il finira par imposer sa vision. Fort de ses appuis, visibles et invisibles, il continue d’avancer sereinement. Après tout, malgré toutes les polémiques, il n’a jamais été inquiété jusqu’ici… « ek li pe dormi  tranquil lor so deux zorey. » Car entre londoniens qui font le va et vient et amoureux des…sous, il y a de quoi boire une pinte ensemble !

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