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Hippisme : Week-End avait été le premier à 
demander la démission de Moodley

S’il l’avait fait, il aurait quitté son poste avec dignité au lieu d’être limogé comme un vulgaire malfrat La GRA n’a pris sa décision de le révoquer, à la suite de la visite d’une personne très connue au PMO, le vendredi 13 octobre

Nos fidèles lecteurs savent que Week-End reste fidèle a sa ligne éditoriale et que nous n’agissons aucunement comme ces girouettes qui s’alignent toujours dans le sens du vent ou encore comme ses carapates qui changent de chien à chaque élection.Nous maitenons que Deanthan Moodley devait partir mais que la Gambling Regulatory Authority n’a rien fait à ce moment là . Il a fallu que le CEO de People’s Turf soit convoqué pour un communiqué de PTP et un article de presse pour que la GRA réagisse et cela après la visite au PMO d’un influent acteur des courses hippiques à Maurice ces jours-ci.

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Le groupe Le Mauricien/Week-End a toujours dit que Deanthan Moodley ne pouvait plus rester en poste et qu’il devait démissionner de ses responsabilités comme Racing Executive et Chief Stipe de la Horse Racing Division car il n’arrivait plus à exercer son métier en toute sérénité. Il était visiblement pris entre le marteau et l’enclume, c’est-à-dire entre l’ingérence de la Gambling Regulatory Authority et l’exigence de la People’s Turf PLC qui voyait d’un très mauvais œil certaines de ses décisions, notamment celles qui allaient à l’encontre des intérêts d’El Patron, autrement dite The Boss.

Certes, il n’est pas parti de son propre chef, mais son limogeage est donc venu nous donner raison. Certains trouvent que Week-End aurait dû féliciter la GRA d’avoir pris cette décision. Or, il s’avère que même si la GRA a émis le communiqué pour annoncer la nouvelle, ce n’est pas elle qui en a pris la décision. Comme l’a dit notre confrère Turf Magazine, c’est à l’issue d’une visite impromptue au Prime Minister’s Office d’une personne connue pour ses pratiques malsaines que la décision de se débarrasser de Deanthan Moodley a été prise et communiquée tard dans la soirée de vendredi.

Et les turfistes ont raison de pointer du doigt la PTP qu’ils accusent être à l’origine du limogeage de Deanthan Moodley comme elle l’a été d’ailleurs, pour la révocation de la Personal Management License de l’entraîneur Vincent Allet. N’en déplaisent à la GRA et la HRD, c’est la People’s Turf PLC qui est l’AUTORITÉ hippique à Maurice. Combien de fois le CEO de la PTP n’a-t-il pas convoqué la HRD, pour des réunions, alors que cela aurait dû être l’inverse ? Combien de fois n’a-t-il pas défié la HRD, en interpellant publiquement et officiellement son Chief Stipe ? Pensez-vous que K.K. Ubheeram l’a fait de son propre chef ou sur les ordres de qui vous savez ! Pensez-vous qu’il aurait toujours été en poste, s’il l’avait fait de son propre gré ?

La groupe Le Mauricien/Week-End a été souvent dur envers Deanthan Moodley, mais en toute sportivité, nous lui reconnaissons sa détermination d’avoir mis la PTP à sa place à chaque fois qu’il le fallait et de ramener à la raison ceux qui voulaient jouer au plus malin. Malheureusement, c’est justement cette envie d’imposer son autorité qui lui a causé sa perte. C’est pourquoi, nous l’avions conseillé de partir avant qu’il ne soit trop tard !
Il ne sert à rien d’essayer de faire les éloges de la GRA, qui n’est pour rien dans cette décision. La preuve, alors que certains faisaient leurs sales besognes au PMO, le comité d’appel de la …GRA recevait Deanthan Moodley en tant que Chief Stipe de la HRD dans l’appel logé par le Club Jockey de la PTP, Bernard Fayd’herbe pour sa monte scandaleuse sur Castle of Glass en début de saison. C’est pour vous dire que l’ensemble du Board de la GRA n’était même pas au courant que Deanthan Moodley allait perdre sa place.

Ce comité d’appel n’a pas encore rendu son verdict, mais Bernard Fayd’herbe lui, a eu chaud, très chaud même dimanche matin, quand un officier de l’immigration à l’aéroport de Sir Seewoosagur Ramgoolam lui a informé qu’il faisait l’objet d’une ‘objection to departure’. Qui avait logé cette interdiction et pour quelle raison ? Encore une fois comme dans le licenciement de Deanthan Moodley, une main invisible s’est manifestée car 48h après, cette interdiction a été miraculeusement levée et le Sud-Africain, celui-là même qui avait uriné sur les murs du bâtiment de la PTP, a pu quitter Maurice, mardi matin.
Ayant tiré des leçons du départ prématuré de l’Australien Wayne Wood et du limogeage de Deanthan Moodley, l’Indien Riyaz Mohammad Khan a décidé de ne prendre aucun risque. Il n’a aucunement l’intention de se compliquer la vie.

Après le cas de Capkuta où il s’est complètement emmêlé les crayons, il s’est la joué tout doux dans les enquêtes concernant les jockeys R.Perez (The Hitman et Illicit Kiss), Imran Chisty (Straight) et Swapneel Rama (The IT Factor) car à chaque fois il a décidé ‘not to proceed any further’. Pourquoi se faire des ennemis ? Si c’est le vœu de votre employeur alors pourquoi lui déplaire ?

Voilà donc, où nous en sommes aujourd’hui et bien sûr certains se réjouissent de la tournure des événements et de cette attitude de nonchalance car ils savent que désormais ils peuvent donner libre cours à leurs fantasmes et magouilles d’où notre appel aux turfistes de faire très attention. Et dire que le Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth voulait se débarrasser des mafieux. Force est aujourd’hui de constater que la situation s’est détériorée et que les mafieux ne se trouvent pas en dehors, mais bel et bien à l’intérieur même d’un système, contrôlé par celui qu’on appelle El Patron.

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