La Private Notice Question (PNQ) de ce mardi à l’Assemblée nationale a concerné, une fois de plus, le projet de métro express. Le ministre du Transport, Nando Bodha, en a détaillé les caractéristiques. Mais loin des discours parlementaires, à Vandermeersch, les habitants affrontaient, eux, une triste réalité. Après la grosse averse, les eaux usées ont une nouvelle fois envahi leur localité. Comme cela arrive depuis le début des travaux du métro express.
A la mi-journée au sein de l’hémicycle, le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a qualifié le métro express de « worst planned and executed project ». Le ministre Bodha s’est voulu rassurant à l’effet que les doléances sont « prises en compte ». Entre-temps, les habitants de la rue Sir Virgil Naz devaient subir les détritus provenant des bouches d’égout, comme ils avaient dû le faire le 13 novembre.
Hier lors de la pose des premiers rails à Richelieu, le chef du gouvernement, Pravind Jugnauth, a regretté les inconvénients causés par les travaux du métro express. D’ailleurs, à Vandermeersch, la Wastewater Management Authority était à pied d’oeuvre cet après-midi pour pomper les eaux usées. Malgré cela, l’odeur putride s’est déjà répandue.
« Les habitations et commerces ne sont pas encore touchés », a déclaré un commerçant de la localité. « Mais vu les conditions météorologiques, ça ne saurait tarder puisque les matières fécales continuent de monter ».
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