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Conflit familial : Suren Appadoo agressé mortellement au sabre

Suren Appadoo, âgé de 40 ans, plus connu sous le nom de Kolos, a reçu plusieurs coups de sabre sur le corps et à la tête dimanche soir devant son domicile, à Cité-Vuillemin, Quartier-Militaire. Son beau-frère, qui se trouve également être son voisin, Kabeer Adonnee, a été arrêté par la Major Crime Investigation Team (MCIT). Les enquêteurs soupçonnent que le crime aurait pour toile de fond un conflit familial.

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Les policiers ont en effet appris que les relations entre le suspect et Suren Appadoo n’étaient pas au beau fixe, surtout depuis que ce dernier s’est séparé de son épouse (la soeur de Kabeer Adonnee) depuis six ans. Sa belle-famille l’accusait par ailleurs de « maltraiter » ses deux enfants, qui étaient sous sa garde. Toutefois, le quadragénaire leur aurait plusieurs fois demandé de « ne pas se mêler » de ses affaires personnelles.
Les hommes de la MCIT auraient par ailleurs appris qu’une prise de bec aurait éclaté entre la victime et le suspect dimanche matin, la police ayant même été mandée sur les lieux. L’affaire aurait toutefois été réglée à l’amiable. Après cet incident, le quadragénaire aurait quitté son domicile pour une partie de pêche. Et c’est en rentrant chez lui, le soir venu, qu’il a été tué.

C’est son frère qui l’a découvert dans la rue. La victime portait alors des traces de coupures sur le corps ainsi qu’au visage. Suren Appadoo ne respirait plus tandis que son sac se trouvait à côté de lui. La police de Quartier-Militaire s’est rendue sur place et devait attendre l’arrivée du Samu, dont un médecin a ensuite confirmé le décès du quadragénaire. Plusieurs unités de police sont alors arrivées sur la scène du crime, ainsi que l’ACP Mannaram, Divisional Commander de l’Eastern Division. Sur les instructions du Dr Maxwell Monvoisin, Principal Police Medical Officer, le corps de la victime a été emmené à la morgue de l’hôpital Brown Séquard, par manque de place dans celui de Candos. Entretemps, la police a inspecté le périmètre du crime. Manque de chance pour eux : non seulement les lieux ne sont pas couverts par des caméras de la Safe City, mais les enquêteurs n’ont pas non plus trouvé de témoin. Le frère de la victime avance néanmoins avoir vu « deux hommes » au chevet de son frère, dans la rue, sans toutefois savoir s’ils sont ou non impliqués dans l’agression. Le dossier a été référé à la MCIT, qui devait écarter la thèse du vol, les effets personnels de la victime se trouvant en effet près du corps au moment de l’arrivée de la police. En se basant sur des témoignages recueillis dans le voisinage, les enquêteurs ont alors interpellé Kabeer Adonnee.

Ce dernier a déclaré que Suren Appadoo avait pour habitude de chercher querelle avec sa famille depuis que son épouse l’a quitté, et le tient donc pour « responsable » de ses déboires. Et d’alléguer que la victime aurait forcé ses deux enfants « à voler » dans le passé. Le suspect avance en outre avoir « sermonné » Suren Appadoo et que, depuis, ils se disputaient fréquemment.

Si dans un premier temps, Kabeer Adonnee a nié toute implication dans le crime, lors d’une nouvelle séance d’interrogatoire, il serait passé aux aveux ce mardi.

Le suspect avait été traduit en justice lundi, où une accusation provisoire de meurtre a été logée contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il demeure en détention préventive. La police est aussi sur les traces de deux autres suspects dans cette affaire.

L’autopsie pratiquée a attribué la cause du décès de Suren Appadoo à un « multiple Chopped Wounds head and neck” ».

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