Le dimanche 5 avril 2015, Eléana Gentil, 11 ans, disparaît de Cité Anoska. Son corps en état de décomposition est retrouvé 11 jours après, à Petit Constantin, Nouvelle-France. L’enquête va conclure qu’Eléana a été victime de violences sexuelles avant d’être sauvagement assassinée.
Cinq ans après à Résidence Anoska, une fillette de trois ans est abusée sexuellement en présence de sa mère ivre. Cette nouvelle affaire porte Résidence Anoska au-devant de l’actualité et ravive la mémoire d’Eleana.
En 2015, la petite ne donne plus signe de vie après s’être rendue à une fête organisée chez son oncle. Ce n’est que le lendemain matin que sa mère se rend compte de sa disparition. La police est alertée et l’enfant est retrouvé mort le 16 avril.
L’autopsie pratiquée révèle que la victime avait souffert d’une fracture du crâne et de morsures animales. Toutefois, la cause du décès restera indéterminée à cause de l’état de décomposition avancée du corps.
Ce dimanche, au Blk 4 de la localité, Sylvia Revat, une mère de quatre enfants, et ses amis consomment de l’alcool jusqu’à s’endormir sur place. À leur réveil, la fillette de Sylvia, qui dormait dans le même lit que sa mère, est retrouvée saignant abondamment des parties intimes.
Conduite à l’hôpital quelques heures plus tard, elle y a été admise. L’enfant a été examiné par le chef du département médico-légal de la police hier. Le rapport a conclu que la fillette porte des blessures aux parties intimes, ce qui en revient à dire qu’elle a été agressée sexuellement.
Pour l’heure, un suspect a été appréhendé dans le sillage de l’enquête.
Ricarl Pierre-Louis, président de l’Association Résidence Anoska, est le premier a déploré cet acte barbare. Le sexagénaire clame qu’à Résidence Anoska, il n’y a pas que des gens mauvais. « Ena osi bon dimounn », insiste-t-il.
Pour le sexagénaire qui milite depuis longtemps pour que des développements dans la résidence, ce n’est qu’une poignée de personnes qui entache la réputation de la localité.
Ricarl Pierre-Louis lance un appel aux autorités concernées pour que les enfants de Sylvia Revat lui soient enlevés car « li mem li pa enn dimounn stab dan so lavi ».