Ceci « est dû aux pluies qui se sont abattues sur Paris » vendredi, pendant la cérémonie d’ouverture, et samedi, ont-ils affirmé.
Ils n’ont pas précisé le taux des bactéries E.Coli et entérocoques qui doivent être en deçà d’un certain seuil, mais ont rappelé que « la priorité est la santé des athlètes ».
Dimanche matin, l’adjoint à la mairie de Paris aux JO et à la Seine Pierre Rabadan avait indiqué que le « dépassement » des seuils pour les analyses de samedi n’était pas « très important ».
Les décisions sur l’autorisation ou non donnée aux athlètes de nager dans le fleuve sont prises la nuit précédant l’événement sur la base d’un certain nombre d’éléments, dont les analyses de la qualité de l’eau effectuées la veille et qui prennent 24h à livrer leur verdict.
– L’heure de vérité –
Si la qualité de l’eau était insuffisante à J-1, les organisateurs ont prévu des « jours de contingence » pour reporter les épreuves.
Le triathlon est la première discipline olympique qui doit se tenir dans la Seine, avant la natation en eau libre la deuxième semaine des JO de Paris.
L’épreuve individuelle masculine de triathlon doit débuter mardi à 8H00, avant l’épreuve individuelle féminine mercredi à la même heure.
Ce sera donc sans reconnaissance préalable du parcours de natation dans le fleuve, au départ du pont Alexandre-III. Et ce alors que le débit de la Seine, gonflé par les pluies des dernières semaines, est trois fois supérieur à un niveau estival habituel (plus de 400 m3/seconde lundi matin, contre 100 à 150 en temps normal).
En revanche, « la familiarisation des épreuves de course à pied et de cyclisme se dérouleront comme prévu » lundi, ont précisé Paris 2024 et World Triathlon.
Le relais mixte est lui prévu le 5 août.
Les organisateurs sont « confiants dans le fait que la qualité de l’eau reviendra en dessous des limites avant le début des compétitions de triathlon le 30 juillet » mardi et ce « compte tenu des prévisions météorologiques pour les prochaines 36 heures ».
« Comme observé en juillet, avec les conditions estivales (plus d’ensoleillement, températures plus élevées, absence prolongée de pluie), la qualité de l’eau de la Seine s’est améliorée de manière significative », ajoutent-ils.
Le soleil est revenu depuis dimanche matin sur la capitale française.
C’est l’heure de vérité pour les organisateurs des Jeux olympiques de Paris: l’Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine et son principal affluent, la Marne, baignables en vue des JO et ensuite pour le grand public.
En raison de pluies importantes, l’eau de la Seine avait été de mauvaise qualité une grande partie du mois de juin, mais elle s’améliorait depuis: les analyses de la qualité de l’eau étaient récemment dans les normes sanitaires six jours sur sept du 17 au 23 juillet.
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