Se dirige-on vers une réconciliation ? Autant dire que le dénouement de cette affaire est proche comme nous l’a clairement fait savoir l’homme fort de l’haltérophilie local, Yovin Gyadin. « Nous devons aller de l’avant et je ferai en sorte que cette situation connaisse son dénouement au plus vite », dit-il. Pour rappel, nous avions mentionné lors de notre édition précédente un deuxième cas d’agression survenu au centre national à Vacoas, en moins d’un mois. En effet la Mauritius Weightlifting Federation (MWF) a dû cette fois gérer une affaire d’agression alléguée contre le directeur technique national (DTN), Urdas Constantin. Ce dernier aurait été pris à partie par le père d’un haltérophile.
Cette affaire avait été référée au ministère des Sports, compte tenu, selon la MWF, que cette scène s’était déroulée dans une enceinte appartenant à l’État. « La fédération prend cette affaire très au sérieux et je peux vous assurer que la lumière sera faite cette semaine. Nous avons fait installer des caméras de surveillance à l’intérieur du centre national. Ce qui nous sera très utile dans le cadre de notre enquête interne. Nous pourrons aussi écouter la bande sonore pour situer les responsabilités de tous ceux concernés. Ce que je peux dire, c’est que, pour l’instant, la version des deux parties diffère. Il nous reste que les images vidéos qui nous permettront de voir plus claires, avant de décider de la marche à suivre », avait avancé le président.
Or, les caméras de surveillance ont bel et bien étaient visionnés hier. « Nous les avons visionnés. Malheureusement, là ou les deux protagonistes (Constantin et l’haltérophile en question) étaient positionnés, la caméra n’était pas directement pointée sur eux et nous avons dû les étudier sous d’autres angles ».
La présence de la Roumaine Loredana Toma ne fait pas l’unanimité
Avant de poursuivre, « qu’effectivement, l’haltérophile s’adonnait à un exercice de squat et, sa session devait se terminer à 17h45. Toutefois, il était toujours sur la plateforme à 18h. Les heures allouées pour son entraînement étaient déjà terminées. La bande sonore n’était pas claire, mais, le langage corporel du DTN démontrait qu’il sermonnait l’athlète pour qu’il quitte les lieux. On va dire qu’il avait un langage insistant. »
C’est de là que l’haltérophile aurait immédiatement informé son père de cet échange. Et à partir de ce moment, dit-on, la situation aurait dégénéré et le père serait intervenu. « Je compte m’entretenir avec le papa, l’haltérophile et le DTN pour régler ce problème au plus vite. C’est dommage que nous en sommes arrivés jusque là et il est impératif que l’haltérophilie local reparte sur de bons rails », précise Yovin Gyadin.
Mais il nous revient aussi que la présence de l’haltérophile roumaine Loredana Elena Toma, la protégée de Constantin, ne ferait pas l’unanimité. D’ailleurs, la MWF n’aurait pas donné son aval pour qu’elle s’entraine au centre national de Vacoas. Serait-elle à l’origine de la discorde ?
Affaire à suivre…