La 22e édition de la Coupe du monde de football, la première organisée dans le monde arabe, a commencé dimanche avec le coup d’envoi du match entre le Qatar, pays hôte, et l’Equateur, au stade Al Bayt, à Al Khor, à 50 kilomètres au nord de Doha.
Quel que soit le spectacle que proposeront les 32 sélections, ce Mondial restera aussi dans l’histoire pour les controverses qu’il a suscitées.
Après quatre éditions remportées par des sélections européennes, le Brésil de Neymar et l’Argentine de Lionel Messi paraissent en mesure d’offrir une revanche à l’Amérique latine.
La France est diminuée par une longue de série de blessures, dont la dernière, celle de son attaquant Ballon d’Or, Karim Benzema, samedi.
L’Angleterre de Harry Kane, l’Espagne de Pedri, l’Allemagne de Manuel Neuer ou les Pays-Bas de Virgil van Dijk apparaissent comme des candidats crédibles au sacre.
C’est la première fois que le Mondial se déroule à cette période de l’année, afin d’éviter les chaleurs insupportables de l’été dans le petit émirat gazier, grand comme la région parisienne ou Chypre.
Samedi, le patron de la Fifa Gianni Infantino a dû monter au créneau pour défendre le choix du Qatar pour accueillir le tournoi.
Il a dénoncé l' »hypocrisie » de ceux qui, dans les pays occidentaux, ont multiplié les attaques, sur la corruption, les droits humains, en particulier ceux des travailleurs migrants et des personnes LGBTQ+.
Le coup d’envoi du match inaugural a été donné après la cérémonie d’ouverture à laquelle a pris part l’acteur américain Morgan Freeman sous les yeux de l’émir Tamim ben Hamad al Thani et de son père, Hamad ben Khalifa al Thani qui lui avait laissé les rênes du pays en 2013.
Gianni Infantino a pris place dans la tribune d’honneur entre l’émir et Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite venu en voisin.
Les présidents turc Recep Tayyip Erdogan, palestinien Mahmoud Abbas, algérien Abdelmadjid Tebboune, égyptien Abdel Fattah Al Sisi, rwandais Paul Kagame et libérien, l’ancien footballeur George Weah, étaient également présents.
« Qu’il est beau pour les gens de mettre de côté ce qui les sépare pour préserver leur diversité et ce qui les unit en même temps », a déclaré dans son discours l’émir Tamim ben Hamad al Thani qui a souhaité la bienvenue à « tout le monde ».
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