C’est une médaille d’argent qui vaut de l’or pour la jeune Mégane Prosper, battue en finale par la Malgache Faratiana Élysée chez les -60 kg. « C’est une très belle expérience pour moi. Je sors grandie de cette défaite. Ce fut une expérience enrichissante qui me servira à l’avenir », explique la combattante mauricienne. Son père, Karl Prosper, ancien pratiquant de kickboxing, a transmis les gènes du pieds-poings à sa fille. Et il estime aussi qu’elle aurait pu mieux faire « si elle s’était beaucoup plus préparée. Elle doit concilier sports et études, et ce n’est pas évident de jongler avec les deux. Mais je dois préciser qu’elle s’en sort à merveille. »
Étudiante en Higher School Certificate (HSC) au collège de Lorette de Port-Louis, Mégane Prosper nous indique que son père n’est ni plus ni moins que son role model. « Étant encore enfant, elle me suivait partout aux entraînements. De fil en aiguille, elle y a pris goût. Dans un premier temps, elle s’y adonnait par plaisir, mais elle est par la suite montée en régime, démontrant de réelles prédispositions pour ce sport », avoue Karl Prosper. « Mes parents m’encouragent beaucoup, papa comme maman. Le temps, c’est de l’argent, et je ne peux pas me permettre d’en perdre. Je suis une personne organisée, que ce soit dans mes études ou dans mes entraînements », avance cette jeune étoile montante du kick.
L’objectif de Mégane Prosper est de franchir un autre palier dans sa progression. « Je vais l’aider à accomplir ses rêves. Elle en a encore beaucoup sous le pied », déclare Karl Prosper. Sa maman, Audrey, ne tarit également pas d’éloges à son égard. « Elle fait la fierté de la famille. Comment ne pas être fière de ma fille ? Elle a trouvé sa voie. »
Chez les Prosper : Le kick, une histoire de famille
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