À Scope, la compagnie américaine WorldVentures dit ne pas être présente à Maurice, alors que des commerciaux procèdent depuis quelques mois à des recrutements payants et proposent ses services dans le pays. Ils sont épaulés dans leurs tâches par des Sud-Africains associés à WorldVentures.
La stratégie qu’ils utilisent à Maurice est basée sur ce qu’elle fait à travers le monde, où WorldVentures offre des vacances à prix réduits à ses adhérents. Pour prospérer et étendre ses activités, de grosses récompenses sont promises aux adhérents, en fonction du nombre de nouveaux membres qu’ils parviennent à recruter. Dans plusieurs pays, les institutions ont mis en garde contre cette pratique appelée pyramid scheme.
En juillet, les agents à Maurice se félicitaient d’avoir recruté plus de cent individus en quelques mois. Plusieurs zones d’ombre existent, comme cela a été le cas pour d’autres sociétés qui se sont signalées avec le même mode de fonctionnement à Maurice, en vendant divers types de produits. Cela inquiète les autorités financières.
(Suite à cette enquête, la FSC a émis une alerte – à consulter le PDF en bas de la page)
Enquête réalisée par : Joël Achille
Temps de lecture : 13 minutes.
“WorldVentures is currently not open in Mauritius.” C’est ce qu’a répondu Sophia Stoller, vice-présidente de communication de WorldVentures, des États-Unis à Scope par courriel. Interrogé à ce sujet la semaine dernière, Greg Auguste affirme le contraire et dit être bel et bien un des représentants de WorldVentures à Maurice.
Cela fait plusieurs mois que son équipe et lui-même sillonnent le pays pour animer des conférences, recruter des membres –contre paiement – et proposer les services de la société américaine. Dans leurs tâches, ils sont aussi épaulés par des Sud-Africains, présentés eux aussi comme membres de WorldVentures. En juillet, à Quatre-Bornes, nous avons assisté à une conférence animée par Julian Chame, directeur de WorldVentures d’Afrique du Sud.
Au Registrar of Companies, pas une trace de cette société américaine et de son autre filiale, DreamTrips. Idem du côté de la Tourism Authority, qui n’a pas délivré de licence à ces compagnies qui se présentent comme des “agences de voyages”. Autre élément qui reste flou : si les représentants locaux affirment avoir reçu des Awards de l’hôtel Sugar Beach, cet établissement nous précise que “Sugar Beach ne décerne pas d’award”. Et d’ajouter : “Nous ne savons pas c’est quoi DreamTrips. Nous n’en avons jamais entendu parler.”
Pourtant, cela fait cinq mois que deux cousins, Greg Auguste, 23 ans, et Loïc Auguste, 19 ans, vendent des souscriptions à WorldVentures à travers l’île. À fin juillet, ils annonçaient une centaine d’adhérents ayant déboursé au minimum Rs 5,200 chacun pour s’enregistrer. La mensualité se monte à Rs 1,400.
Le mardi 16 juillet, Scope a assisté à une réunion au cœur d’un quartier retiré d’Arsenal. Dans un salon spacieux, une dizaine d’invités s’installe devant un grand écran. Leurs hôtes, des jeunes âgés d’une vingtaine d’années, prennent tour à tour la parole. Ces fans affirmés de Wolf of Wall Street (2013) – film sur Jordan Belfort et sa fraude de plusieurs milliards – présentent “un nouveau concept” qui permet de “gagner beaucoup d’argent en peu de temps”. Aussi entreprenants que des télé-agents, ils dévoilent les services de DreamTrips, une agence de voyages créée, disent-ils, par la compagnie américaine, WorldVentures.
Pyramid scheme.
Si les invités s’inscrivent auprès d’eux pour Rs 9,800, (à souligner que la TVA est aussi réclamée) leur abonnement leur permettra, affirment les animateurs, de bénéficier de voyages à prix réduits à travers DreamTrips. Et s’ils suivent les directives de leurs “mentors”, ils pourraient remporter “énormément d’argent”, mais aussi des voyages, une voiture et même une maison.
Comment ? Après s’être inscrit, un nouveau membre doit encourager quatre autres individus à en faire de même. Ensuite, il doit aider les nouveaux adhérents à en trouver quatre autres chacun. Plus il y a de souscrivants en dessous d’eux, plus les invités pourront “tap plin”, affirment les animateurs.
Cette séquence a interpellé des instances régulatrices de pays comme la Norvège et les îles Salomon, qui ont accusé WorldVentures de vente pyramidale, de pyramid scheme. À Arsenal, nul n’est mis au courant des soupçons qui pèsent sur cette compagnie; et encore moins des manquements quant à sa mise en opération. Présente à la réunion, une famille comprenant deux enfants en bas âge, se permet de rêver. Un homme, trois femmes et trois jeunes remplissent les fiches d’inscription.
Dans les fiches qui leur sont remises, ils donnent tous les détails de leurs cartes de crédit – y compris les numéros de sécurité, pour qu’en soient déduits les frais promotionnels de Rs 5,200 et une première mensualité de Rs 1,400. Ce soir-là, les agents annoncent avoir convaincu “84 membres à Maurice”.
Des réunions comme celles-ci se déroulent presque quotidiennement à travers l’île. Les agents n’investissent pas dans des campagnes publicitaires. Les clients potentiels sont approchés sur les réseaux sociaux, ou lors de rencontres informelles, par des proches ou des connaissances. Ces derniers leur demandent de leur “faire confiance” et de venir découvrir “une opportunité” lors de réunions privées tenues à Quatre-Bornes, Piton, Flic-en-Flac, entre autres.
“Fun, freedom, fulfilment”.
À l’international, WorldVentures Marketing, LLC (WorldVentures) se décrit comme une Multi-level Marketing (MLM) Company, qui a été enregistrée au Texas, États-Unis, et tient ses opérations depuis 2005. L’an dernier, la société a annoncé avoir dépassé un chiffre d’affaires cumulé de USD 2 milliards, de 2015 à 2017. WorldVentures offre ses services dans plus de 40 pays, mais Maurice n’en fait pas partie, selon la liste officielle relayée à Scope par la compagnie mère.
De hauts dirigeants de cette compagnie se vantent de mener des vies de millionnaires sur les réseaux sociaux. Ils tiennent des conférences qui réunissent des milliers de personnes et leur affirment qu’elles aussi peuvent s’enrichir. À travers le monde, plus de 500,000 personnes auraient souscrit à la vie de “fun, freedom, fulfilment” promise.
Pour convaincre davantage, sur internet et lors de présentations, les ambassadeurs de WorldVentures vantent les success stories de quelques-uns d’entre eux. Il y a l’histoire d’une mère célibataire devenue millionnaire, celle d’un étudiant recalé deux fois de l’université mais s’offrant la maison de ses rêves. Et le récit d’un sportif blessé, qui parcourt le monde avec sa famille. Dans des vidéos promotionnelles, des membres de WorldVentures s’affichent dans des destinations de rêve. Leur motto : “Make a living while living.”
Sur les réseaux sociaux, les ambassadeurs de cette société américaine brandissent des pancartes bleues sur lesquelles est inscrit en blanc “You should be here”. Cette même pancarte est déroulée au début d’une réunion nocturne dans une salle louée pour l’occasion à Quatre-Bornes, et à laquelle nous assistons également. Deux semaines après Arsenal, une cinquantaine d’individus s’amasse, principalement des jeunes, mais aussi une poignée de personnes âgées.
“L’école des millionnaires”.
Greg Auguste, Loïc Auguste et cinq autres amis se sont envolés pour l’Afrique du Sud à la mi-juin afin de participer à un boot-camp de WorldVentures, connu sous le nom de “l’école des millionnaires”. Dans des vidéos diffusées lors des conférences à Maurice, il est montré qu’ils y ont rencontré l’ancien sportif cité. Et également Sashin Govender, un millionnaire de 25 ans, haut représentant international de WorldVentures. Ce dernier compterait dans son équipe, en 2018, plus de 78,000 membres venant de 38 pays.
En Afrique du Sud, les opérations de WorldVentures semblent en baisse. D’importantes commissions n’ont pas été payées aux souscrivants, qui ont porté l’affaire devant la justice. Scope a contacté une journaliste sud-africaine qui a écrit sur le sujet. “WorldVentures was doing extremely well here at one point”, relate-t-elle. “Dernièrement, la compagnie s’est un peu calmée. Nous n’entendons plus beaucoup parler de leurs opérations.”
Dans ce même pays, la National Consumer Commission (NCC) a enquêté sur WorldVentures. Dans une déclaration à Scope, le porte-parole de la NCC, Trevor Hattingh, a indiqué que “further investigation was needed” sur des révélations troublantes, mais que “we don’t have such expertise”. Le dossier a été envoyé à la police en 2016 pour une “deeper investigation”.
Filmés aux côtés des jeunes Mauriciens, les deux représentants sud-africains affirment à l’écran porter un intérêt pour notre pays. En attendant leur venue annoncée à Maurice, un autre Sud-Africain a fait le déplacement : Julian Chame, un autre des success stories de WorldVentures. À Maurice du 24 au 27 juillet, il a participé à des sessions de formation dans la journée. En soirée, il a animé des réunions pour convaincre de nouveaux adhérents. Il aurait ainsi participé à 11 événements à Maurice, souligne-t-il sur les réseaux sociaux.
Bannie de Norvège.
Approché pour répondre à nos questions lors de la réunion de Quatre-Bornes, Julian Chame s’est d’abord dit ravi d’apporter les éclaircissements nécessaires. Mais ne pouvant répondre, il nous a demandé à plusieurs reprises de les “adresser au département de communication de WorldVentures”. Pour finir, il nous a indiqué la porte de sortie afin de mettre fin à la conversation. En ce vendredi 26 juillet, les représentants avaient affirmé que désormais ils comptaient “118 membres à Maurice”.
Nos questions à Julian Chame concernaient principalement le jugement de la cour d’Oslo vis-à-vis de WorldVentures. La compagnie américaine a, en 2016, été bannie de Norvège par cette cour pour avoir pratiqué un “pyramid-like sales scheme” jugé “illégal”. WorldVentures a, en vain, tenté de faire appel. D’autres autorités ont également émis leurs opinions.
Le 16 avril, la National Reserve Bank de l’archipel de Tonga a averti la population que “WorldVentures falls under the definition of pyramid scheme”. Aux îles Salomon en 2016, l’unité de renseignement financier (SIFIU) a adopté la même position. “It is another pyramid-scheme organized to rip members off their hard earned money”, a relayé la Banque centrale de cet archipel. “Une organisation est considérée comme un système pyramidal si les participants tirent leurs avantages monétaires principalement du recrutement plutôt que de la vente de biens et de services à des clients”, écrit Peter Vander Nat, expert de la Federal Trade Commission des États-Unis, qui veille à la protection des consommateurs.
S’agissant de WorldVentures, la cour d’Oslo a établi, dans son jugement, que les revenus de la compagnie américaine proviennent “en grande partie” du recrutement de nouveaux membres, et non des services offerts sous DreamTrips.
Un danger pour ses investisseurs.
En soi, une structure pyramidale ne constituerait pas une menace. Cela, même la cour d’Oslo l’admet. Toutefois, si les gains de cette structure découlent principalement du recrutement de nouveaux membres et non de la vente de services, la compagnie représente un danger pour ses investisseurs, c’est-à-dire, ses propres membres. La raison : elle s’écroulera si elle ne parvient plus à enrôler. Et, évidemment, le recrutement n’est pas infini.
Dans l’émission Last Week Tonight sur le MLM, l’ancien président de l’organisation Pyramid Scheme Alert, Robert FitzPatrick, dénonce : “Tous ces schémas vous disent que vous pouvez recruter trois à cinq membres. Puis, vous les laissez ramener à leur tour trois à cinq membres. Ce qu’ils ne vous montrent pas, c’est que vous ne pouvez faire cela que pour 13 cycles. Et vous dépasserez la population du monde.”
Un système qui survit grâce au recrutement arbore une autre faille : seuls quelques-uns peuvent profiter des revenus. Dans Betting on Zero (2016), Bill Ackman milite contre Herbalife, une MLM Company également basée au Texas et soupçonnée de pyramid scheme. Le philanthrope américain prévient : les ventes pyramidales ne sont bénéfiques qu’à ceux qui se trouvent “au sommet de la pyramide”. Des études appuient cet argument.
Le chercheur américain Jon M. Taylor, expert en MLM et en protection des consommateurs, s’est penché sur le cas de WorldVentures. Selon son étude, environ 99,97% des souscrivants à WorldVentures ont perdu leur argent en 2008. Il souligne que seuls 0,03% des adhérents pourraient avoir profité de leur participation.
“Aucune garantie concernant les revenus”.
En 2016, le rapport des revenus annuels pour WorldVentures démontre que quelque 180,000 souscrivants (79,95% de ceux comptés) n’auraient rien reçu. Alors que les International Marketing Directors (0,01%, probablement moins de 22 individus) ont touché en moyenne USD 586,145 (Rs 21,160,127). Le plus fort taux payé s’élève à Rs 54,060,186.
“Il n’y a aucune garantie concernant les revenus”, souligne WorldVentures dans ce rapport et sur son site internet. Le succès de leurs représentants dépendrait, selon la compagnie, des talents de chacun, de leurs efforts, de leur sens de leadership, de leur dévouement et du marché.
Ces chiffres et ces faits ne sont pas divulgués lors des présentations. Seules sont citées les sommes astronomiques qui pourraient revenir aux plus entreprenants. “Mo pa pou refiz enn ti lamone an plis”, confie un des souscrivants à Scope. Il a ramené trois autres personnes et n’est qu’à un échelon du titre de représentant. Pour sa part, un banquier a senti qu’on lui cachait quelque chose. Il nous confiera ses doutes par téléphone et ne signera pas.
“Si ce n’est pas vous qui souscrivez, nous aurons votre famille et vos amis”, assurent les jeunes qui se disent représentants de WorldVentures en demandant à leurs cibles de signer au plus vite, par l’entremise d’une “super promotion” qui va “au premier qui signe dans la salle”. Après quatre mois d’activités dans le pays, Greg Auguste observe que “le marché mauricien a un super potentiel”. À la fin de 2019, les représentants veulent séduire “10,000 adhérents à Maurice”.
La FSC émet une alerte
Réagissant à l’enquête de Scope concernant les opérations citées, la Financial Services Commission (FSC) a émis une alerte publique contre les Multi-level marketing schemes, le vendredi 16 août. “The FSC is issuing this Investor Alert to warn the public about fraudulent schemes that may involve multilevel marketing”, dit le communiqué diffusé par l’autorité régulatrice sur son site internet, après que “it has been brought to the attention of the FSC that members of the public are being solicited to participate in schemes using multilevel marketing sales model”.
La FSC informe : “Some MLM programs operate as pyramid schemes – a type of fraud in which participants profit almost exclusively through recruiting other people (…) In a pyramid scheme, money from new participants is used to pay recruiting commissions in a variety of ways to earlier participants.”
À ce stade, la FSC précise à Scope : “Nous n’avons reçu aucune plainte à ce sujet précis.” Elle ajoute : “We encourage anyone with information to report matters to the Police.”
Un représentant : “Le business que je fais me regarde”
Telle a été la déclaration faite à Scope, la semaine dernière, par Greg Auguste, quand il a été approché pour plus de précisions à la lumière des informations obtenues. Désormais moins loquace, il confirme cependant être représentant de WorldVentures et ajoute : “J’en parlerai à mon mentor.” Interrogé sur l’identité de ce dernier, il indique qu’il s’agit de “Julian Chame”.
Interrogés, quelques semaines auparavant, sur les soupçons contre WorldVentures, les agents mauriciens ont précisé : “WorldVentures a gagné tous ses cases”. Pour eux, l’Américain Jordan Belford, emprisonné pour fraude, “n’a commis aucune fraude”. Interrogé quant au jugement de la cour d’Oslo, l’un d’entre eux tempère sur le fait qu’on parle de “pyramid-like sales scheme”, sans aborder l’aspect illégal. Concernant l’interdiction émise, il nous a référé au département de communication de WorldVentures. Les représentants disent vouloir “aider les pauvres à vivre une vie de rêve”.
Sophia Stoller de WorldVenturs a précisé à Scope : “WorldVentures is the leading international direct seller of vacation club memberships and helps people achieve more fun, freedom and fulfillment by offering DreamTrips™ memberships, which include premium holidays at reduced prices. The company combines the power of the Internet with the strength of the direct-selling industry to market its DreamTrips memberships. There are myriad reasons why people choose to become a WorldVentures Representative, including entrepreneurial freedom, vast earnings potential, personal development and training.”
Les coûts
Un abonnement basique au service proposé aux Mauriciens, catégorie Gold, se vend à Rs 9,800 (+ la taxe), avec des frais mensuels de Rs 1,400. Le plan plus élaboré, décrit comme Platinum + Rep, s’achète à Rs 20,999 (+la taxe), avec des frais mensuels de Rs 3,325. La super promotion ramène l’abonnement à Rs 5,200. Chaque membre qu’un représentant ramène lui rapporte Rs 700. Celui qui accroche quatre souscrivants cesse de payer les frais mensuels et accède au statut de représentant. Un bon représentant peut gagner jusqu’à “Rs 1,7 M par mois”, selon ce qu’en disent des représentants.
WorldVentures peut-elle opérer à Maurice ?
Les représentants de WorldVentures vendent des abonnements à une agence de voyages (DreamTrips). Ce qui l’obligerait à s’enregistrer auprès de la Tourism Authority, selon le Tourism Authority Act 2006. Cependant, la Tourism Authority nous indique qu’“aucune licence de tour-opérateur ou agence de voyages n’a été délivrée par l’Office du Tourisme à DreamTrips”. Ce nom n’apparaît pas non plus dans les listes du Registrar of Companies. D’autre part, l’un des représentants mauriciens confie que tous ses collègues “déclarent individuellement leurs revenus” à la Mauritius Revenue Authority.
S’agissant de la mention faite de l’hôtel Sugar Beach, cet établissement a “seulement accueilli les World Travel Awards”, une cérémonie de récompenses internationale organisée en collaboration avec la Mauritius Tourism Promotion Authority. À cette cérémonie, c’est Rovia (une autre filiale de WorldVentures) qui s’est vu décerner des prix, et non DreamTrips. C’est d’ailleurs Rovia qui est catégorisée sur le site des World Travel Awards.
Des commissions non payées
“WorldVentures (Afrique du Sud) est sur le point de s’effondrer car des milliers de représentants n’ont pas reçu de commission depuis octobre”, rapporte le média sud-africain IOL News, sous le titre “WorldVentures sued for millions by reps”. Il relate le cas de Devraj Soojay, présenté comme le premier Sud-Africain à avoir rejoint WorldVentures. Il poursuit la compagnie “pour plus de R 2,6 M (environ Rs 62 M) de commissions dues”. D’autres représentants sud-africains ont emprunté la voie légale, soutient le média. WorldVentures a imputé ce “retard” dans le paiement à la fraude sur certains de leurs marchés à l’étranger.
Il y a aussi le cas du Hongkongais Dennis Bay, le top Asian affiliate de WorldVentures. Ce dernier avait, en avril 2018, logé une plainte contre WorldVentures au District Court de Collin County, au Texas, concernant le paiement de commissions. L’affaire a cependant été classée pour non-poursuite en août dernier. Dennis Bay agit de nouveau comme représentant hors pair de WorldVentures.
PDF de l’alerte émise par la FSC :
Investor Alert Multi Level Marketing Schemes by Le Mauricien LTD on Scribd