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Oiseaux endémiques: Ebony Forest accueille de jeunes cateaux verts

Après la crécerelle de Maurice, dont une quinzaine d’oisillons avaient été transportés à Macchabee dans le Parc National, c’est au tour de la grosse cateau verte de connaître un projet similaire. Ainsi, une dizaine de jeunes oiseaux de cette espèce endémique de Maurice a été emmenée à Ebony Forest à Chamarel pour repeupler ce nouvel environnement. Un projet initié par le National Parcs Conservation Service (NPCS) en collaboration avec Ebony Forest et la Mauritian Wildlife Foundation (MWF).

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La faune et la flore endémique locale sont besoin l’une de l’autre pour prospérer. C’est dans l’optique de facilité cette entraide que le NPCS en collaboration avec la MWF et Ebony Forest ont récemment apporté 10 jeunes cateaux verts dans la forêt endémique à Chamarel. Cette translocation fait partie du Eco Parakeet Recovery Program. Ces jeunes oiseaux ont été pris des Gorges de la Rivière-Noire dans le Parc National, plus particulièrement de la forêt de Macchabee où ils sont nés dans des nids artificiels.

Améliorer les chances de survie de l’espèce.

Si tout se passe bien, ils se reproduiront dans leur nouvel environnement assurant de meilleurs chances de survie de l’espèce. Ce, parce que le projet permettra à l’espèce de s’améliorer en nombre et aussi en nombre d’habitats. Ce qui est en soit une sécurité en cas de problème dans une population dans un endroit donné.

Dans le même temps, ils aideront la forêt – certaines plantes particulièrement – à se régénérer. Ceci en jouant le rôle de dispersion que jouent bien des espèces d’oiseaux. “Ils se nourrissent de fruits, de fleurs, de feuilles et de graines de nombreuses plantes endémiques à l’instar du bois d’olive, du colophane bâtard, du bois de reinette et du bois de lait. En se nourrissant de ces espèces, elles les disperses les graines et les aident ainsi à se régénérer”, souligne Denis Li Lung Hok, bird conservationist à Ebony Forest.

Nids artificiels.

Pour l’heure, les 10 oiseaux sont nourris par les spécialistes qui s’occupent d’eux jusqu’à ce qu’ils deviennent complètement autonomes. Après une dizaine de jours, 4 d’entre aux sont déjà sorti des nids artificiels dans lesquels ils étaient placés. Ils séjournent désormais dans la totalité de la volière en attendant d’être en mesure de pouvoir intégrer la forêt qui est en train d’être restaurée sur 50 hectares. Denis Li Lung Hok explique qu’ils ont mis des nids artificiels dans la forêt afin que les cateaux vertes puissent faire leur niché et aussi être à l’abri des prédateurs.

Les 6 autres oisillons attendent de savoir voler pour suivre leurs petits camarades. “On les nourrit à la seringue jusqu’à ce qu’ils soient prêts à s’envoler. Ensuite, on va les observer pour s’assurer qu’ils se nourrissent d’eux-même. Même quand ils partiront, nous allons continuer à leur donner à manger”, explique Elisa Laverdant, bird conservationist à Ebony Forest également.

Le cateau vert s’ajoutera ainsi à d’autres espèces d’oiseaux endémiques qui peuplent déjà Ebony Forest à l’instar du pigeon des mares, le coq des bois, la crécerelle de Maurice ou encore le merle de Maurice. Parmi, seul le pigeon rose y a été emmené par les humains, les autres ont rejoint cette forêt naturellement. Ebony Forest devrait également bientôt accueillir des passereaux tels que le cardinal de Maurice et l’oiseau à lunettes dès qu’ils obtiendront le feu vert des autorités.

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