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Muai Thai : 6 Mauriciens aux championnats du monde

Le 26 mai prochain, 6 martialistes Mauriciens participeront au championnat du monde de muai-thaï à Abu Dhabi. James Agathe, Jean-Philippe sanfaçon, Dishka Jeeloll, Aymric Lebon, Arfaz Mahamoodally et Duddley Mootoosamy représenteront fièrement le quadricolore mauricien dans leur catégorie respective avec des ambitions légitimes de bien figurer. Ce sera la première fois qu’un nombre aussi élevé de martialistes puisse participer au championnat du monde et ce grâce aux sponsors. Aussi appelée boxe thaï, ce sport prend beaucoup d’ampleur avec les quelques 600 adhérents à la Fédération mauricienne de muai-thaï.

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Alors que seulement 1 ou deux athlètes participent généralement aux championnat du monde de muai-thaï ils seront 6 cette année à représenter Maurice à Abu Dhabi. Ceci grâce aux sponsors glanés par les athlètes eux-mêmes et la fédérations mauricienne de Muai Thai. “Notre ambition est d’emmener le plus d’athlètes possibles. Mais il faut plus de sponsors”, soutient Sham Seetaram, président de la fédération.
6 participants, une première.

Parmi les représentants mauriciens, on retrouve James Agathe qui s’est tourné vers le muai-thaï depuis 4 ans après avoir été à multiples reprises champion du monde de Kick Boxing. Il sera en action chez les seniors dans la catégorie des -81 kilos. Il sera accompagné de Jean-Philippe Sansfaçon (+91 kilos) et Dishka Jeeloll (-51 kilos). Chez les moins de 23 ans, Aymric Lebon (-54 kilos), Arfaz Mahamoodally (-60 kilos) et Duddley Mootoosamy (-63.5 kilos) seront en action. Ces 6 champions nationaux, dont quelques-uns qui s’entraînent en ce moment à l’étranger, seront accompagnés de 4 autres personnes, président de la fédération et entraîneurs compris.

Ce sera ici la 6e participation mauricienne au championnat du monde de muai-thaï. Si les Mauriciens n’y ont pas particulièrement brillé jusqu’à l’heure, l’espoir est permis cette fois. D’autant plus que des Mauriciens ont bien fait aux derniers championnats d’Afrique. Lavesh Quedoo avait décroché l’or alors que Jean-Philippe Sansfaçon et Dean Naek remportaient l’argent dans leurs catégories respectives. “Les Mauriciens sont forts en sport de combat, ils maitrisent les techniques, sont mentalement très forts et sont animés de l’attitude de ‘never give up’”, souligne Sham Seetaram.

L’art des 8 membres.

L’art martial est très attrayant pour les jeunes se différenciant des autres par ses techniques de combat qui requiert l’utilisation des 8 parties des jambes et bras. D’où le fait qu’on le surnomme l’art des 8 membres. En compétition, le combat dure en général 3 rounds de 3 minutes durant lesquels les points sont comptés pour chaque coup porté. “C’est très différent des autres sports de combat. Les coups portés doivent être absolument selon les techniques du muai-thaï et pas autrement. Sinon ils ne compteront pas. C’est un sport très vif, par exemple, si tu n’es pas très mobile, tu perds des points et le combat peut même être arrêté.”

Il faut dire que le muai-thaï a connu un bel essor à Maurice ces dernières années comme en témoignent les quelque 600 adhérents à la fédération de tutelle. Selon le président de celle-ci, les médias et les réseaux sociaux ont grandement contribué à intéresser les Mauriciens à ce sport. “Nous faisons également beaucoup de travail social autour, nous initions des jeunes qui y trouvent un passe-temps sein.” Il fait cependant ressortir que ce qui manque c’est un centre national de muai thai. “Cela nous permettrait d’avoir des facilités et mieux planifier l’avenir de ce sport.”

 

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