La Vallée de Ferney est un lieu magique. Elle se compose d’une flore et d’une faune unique qui lutte quotidiennement pour sa survie face à la menace des espèces invasives et celle d’un projet d’autoroute qui revient sur le tapis. Loin de la civilisation, sa pollution carbonique et son bétonnage envahissant, ces espèces endémiques et indigènes y trouvent un abri sûr, un sanctuaire dans lequel s’épanouir et se sauvegarder. La crécerelle de Maurice y prospère particulièrement bien même si sa population autour de l’île est en déclin, le pigeon des mares s’y est bien acclimaté suite à de nombreuses relâches alors que le bois clou, l’ébénier noir ou encore les pandanus iceryi et macrostigma peuvent toujours compter sur la vallée pour faire survivre leurs lignées pauvres en nombres.