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GROUPE MAZIK : Les vibrations magiques des frères Julie

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GROUPE MAZIK : Les vibrations magiques des frères Julie

Depuis août 2020, les frères Julie ont formé le groupe Mazik. Dean, Shane et Bradley Julie se sont associés à Bryan Ramdanee et Kinsley Julien pour partager cette passion musicale qui les anime depuis l’adolescence. Fils du musicien Denis Julie, il suivent les traces de leur père qui leur a transmis cet engouement pour la musique. lls ont récemment lancé leur premier single Be Love, et préparent d’autres sorties pour 2021.

“Nous faisons de la musique pour l’amour de la musique, avant d’être une profession, c’est une passion”, disent-ils lors de notre rencontre à Albion. Ils confient que le nom du groupe, Mazik, est une ode à cette passion. “Mazik, c’est le diminutif de ma musique, mais il raconte également la magie de la musique. Cette chose qui nous donne des vibrations et qui émerveille nos sens à chaque fois qu’on la pratique.”

Une affaire de famille.

La véranda des Julie respire la musique. Dans un coin, le clavier blanc de leur père, Denis, ne passe pas inaperçu. Ce dernier est très connu dans le circuit hôtelier et a joué au sein des groupes Yen Kannamma et Speed entre autres. Sur le mur, est accrochée une vieille guitare. On imagine facilement les répétitions et les boeufs en famille. “Nous sommes à 6 frères, 5 d’entre nous jouent d’un instrument ou chantent. Il nous arrive souvent de prendre du plaisir ensemble autour de la musique avec papa”, confie Dean, chanteur et percussionniste.

C’est d’ailleurs l’influence de leur père qui les a guidés vers cette envie de se lancer dans la musique. “Papa nous a initiés, il nous a montrés la base. Nos grands frères et notre cousin Bryan Racoute nous ont également aidés à nous améliorer.” Il faut dire que leur père est un multi-instrumentiste, s’il excelle au piano, il est également un bon guitariste sans parler de ses talents de chanteur. “Il m’a initié à l’harmonica”, dit Dean. “Au début, il nous interrompait très souvent, nous disant ce qui était bon et ce qui ne l’était pas. Ça nous a beaucoup servis. Parfois, cela nous agaçait presque. On se disait que ce n’était jamais assez bon pour lui. Mais, il le faisait pour notre propre bien, pour que l’on progresse. S’il nous disait systématiquement que c’était bon, nous ne nous améliorerons jamais.”

Influences de leur père.

Son influence, ils s’en servent dans chacune de leur manoeuvre. “C’est une excellente chose, nounn grandi dan sa sistem la. Petits, nous l’écoutions répéter à la maison avec nos grands frères. Nous avons eu l’appel un peu tard mais il est venu”, indique Shane. “Les oldies que papa jouait sont compliqués mais ça nous a beaucoup servi de les connaitre. Par exemple, quand on joue à l’hôtel, il n’est pas rare qu’on vienne nous demander des chansons de l’époque. Nous sommes chanceux les connaître et de pouvoir les leur proposer”, renchérit Dean. Et Shane d’ajouter : “Ca reste dans le subconscient, ça nous sert dans nos styles également, dans nos compositions.”

Chacun des trois frères du groupe a choisi un instrument afin de pouvoir former un groupe. Shane a commencé avec la guitare et s’est ensuite tourné vers le clavier. “J’ai choisi le clavier pour faire comme papa. J’avais commencé à apprendre à jouer de la guitare en premier lieu, mais après je me suis découvert une grosse attirance pour le clavier”, confie-t-il. Dean avait déjà des talents de chanteur et a aussi appris à jouer des percussions et de l’harmonica. “Il nous manquait un bassiste, le choix d’un instrument était devenu évident pour moi”, sourit Bradley.

Les 3 benjamins de la grande fratrie des Julie, ont ainsi décidé de se donner corps et âmes dans la musique depuis quelques années et leur désir les ont menés à découvrir les scènes hôtelières jusqu’à ce que la pandémie de Covid-19 ne vienne freiner leur parcours. “Nous avons joué à l’hôtel Maritim durant ces deux dernières années, avant même la formation du groupe”, disent-ils. Le chômage technique n’a cependant pas eu raison de leur passion pour la musique. Non seulement continuent-ils à persévérer en faisant de la scène mais ils viennent également de lancer leur tout premier single Be Love.

Be Love.

Be Love est un zouk très dansant que Dean Julie a composé en s’inspirant de son propre vécu. “Le single parle de moi, de ce que j’ai vécu. J’étais un coureur de jupon jusqu’à ce que je trouve la perle rare et que je tombe amoureux. Ce qui m’a amené à changer, met enn serye”, confie-t-il. Le morceau est bien calibré, bien habillé par une belle mélodie. Il a d’ailleurs déjà dépassé les 5000 vues sur leur page Facebook. Cette première étape franchie, avec un certain soulagement, les membres de Mazik ont désormais la motivation pour investir d’avantage dans leurs propres compositions. Une entreprise qui a déjà débuté et qui devrait aboutir très prochainement au lancement d’autres singles au fur et à mesure que 2021 avance.

Si c’est le zouk qui a été choisi pour le premier single, il ne sera cependant pas l’unique style dans lequel évoluera Mazik. Musiciens d’hôtel, ils ont la chance de faire de la variété comme il leur est demandé. Ce qui les aide à évoluer dans beaucoup de styles sans trop de difficultés. “Nous essayons de toucher à différents styles. Personnellement, j’aime beaucoup le zouk et le seggae, nous essayons d’aller vers ce qui est demandé en ce moment, c’est à dire le dancehall, nou sey sey, nou get kot sa kapav arive. Nous sommes déjà habitués à faire de la variété, nous devons suivre la cadence. Nous avons eu l’occasion de jouer en live avec Tey et Didier Clarel. Nous avons su nous débrouiller. Ce ne sera pas un soucis de composer dans ces styles-là”, dit Dean Julie. Ils accompagneront d’ailleurs Didier Clarel sur son prochain single.