Rama Valayden, un des conseils légaux de la famille Kistnen, souhaite une commission d’enquête pour examiner tous les aspects qui sous-tendent le meurtre du chef agent du Mouvement Socialiste Militant (MSM) de Quartier-Militaire/Moka (No 8), Soopramanien Kistnen aussi connu sous le nom de Kaya. Il plaide pour que l’Unité des Scorpions de l’Afrique du Sud mène une investigation sur ce crime. Il intervenait lors d’une réunion nocturne au domicile de Raouf Khodabaccus, lundi soir, à Vallée-Pitot. Il a aussi commenté le Tell-All Affidavit de Vishal Shibchurn et a dénoncé que « lapolis napa interese pou pran lanket avek Shibchurn ».
Il avance qu’il avait déjà envoyé une correspondance à l’ACP Armoogum, ancien patron du Central CID sur l’affaire Kistnen. « J’avais écrit sur Manan Fakoo et Vishal Shibchurn en demandant à la police de les questionner pour avoir un éclairage sur ce crime. Mais rien n’a été fait. » Il estimer que « la polis, komiser de polis ek Premye minis pe kouyonn dimounn. Zot pa anvi konn la verite dan sa case la. » Il demande donc à la Major Crime Investigation Team (MCIT) de prendre les ADN des protagonistes cités dans l’affidavit de Vishal Shibchurn. « La police m’a appelé à plusieurs reprises dans cette affaire et j’ai même soumis mon ADN. Yogida Sawmynaden a, lui, refusé de le faire », fait-il ressortir.
Rama Valayden s’élève contre la manière dont la police mène cette enquête, qui est entre les mains des hommes du surintendant Ghoorah de la MCIT. « La première fois que Sanjeev Teeluckdharry, Anoup Goodary, Simla Kistnen et moi-même nous nous sommes rendus à la MCIT en 2020, la police nous avait ridiculisés. Zot dir swisid sa », répète-t-il. Il a dit s’être rendu sur la scène du crime à Telfair à l’époque en compagnie de volontaires où ils avaient trouvé le portable endommagé de la victime et un gant rouge entre autres. « Mo telefonn MCIT enn dimans ek mo dir no’nun gagn bann zafer. Zot anvoy enn gran fou-pa-mal », déclare-t-il. Ce n’est qu’après que la cour de Moka eut ordonné à la MCIT de recueillir une déclaration auprès de Rama Valayden qu’elle a pris possession des objets susmentionnés. « Ena ADN dan le-gan. Ki fer bann protagonist site dan afidavi Shibchurn pa soumet zot ADN pou konpare ? » Il a estimé que « la polis pa pou konpar ADN, pa parski zot kouyon ou pa konn fer lanket. Parski zot gagn lord pou pa fer nanye. »
Rama Valayden dit que la police « est plus intéressée à consigner les dépositions des avocats et avoué de Vishal Shibchurn que celle de ce dernier ». Il a souligné que « sertin pe rod met presyon lor Shibchurn ek so fami ». Raison pour laquelle il a écrit récemment au commissaire de police, Anil Kumar Dip, pour lui demander de faire le nécessaire et assurer la sécurité de ces personnes.
Par ailleurs, Rama Valayden ne croit pas que l’opposition parlementaire a la volonté d’aller au fond de cette affaire. Il estime que seul un gouvernement dirigé par Linion Moris sera en mesure d’apporter un éclairage sur ce crime. « La verite pou fini par gagne », a-t-il dit.
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Nando Bodha s’interroge sur le don saoudien aux mosquées
Plusieurs religieux musulmans se demandent où sont les millions de roupies des Saoudiens destinées à la rénovation des mosquées à Maurice. Nando Bodha a confirmé qu’avant sa démission du gouvernement, il avait répondu à une interpellation parlementaire à ce sujet. « J’avais proposé la création d’un Trust avec les représentants des mosquées et de l’ambassade du royaume saoudien siégeant sur un comité pour gérer ce fonds », dit-il.
Nando Bodha a dit n’avoir aucune indication à présent si cette importante somme d’argent a été transférée quelque part ou si un comité a été mis sur place. « Ni Premye minis, minis zafer etranze, ou nou labasader an Arabi saoudit pa pe donn repon ki’nn fer ar sa kas la ek kot li ete. » Il a déclaré que Linion Moris sollicitera une rencontre avec l’ambassadeur saoudien à Maurice pour évoquer le sujet.