Le nombre de victimes d’accidents fatals sur les routes depuis le début de l’année a passé la barre des 120. La catégorie la plus vulnérable reste les motocyclistes avec 56 décès. D’après la police, le plus grand nombre de personnes tuées pour 2024 jusqu’ici est âgé entre 26 et 50 ans et s’élève à 54 cas, soit presque la moitié de l’ensemble des victimes. S’ensuivent les 16-25 ans avec 28 personnes tuées. Selon les données officielles, cette catégorie d’âge subit un taux toujours élevé chaque année. « Ces jeunes usagers de la route n’ont pas beaucoup d’expérience. Peu d’entre eux pratiquent le Defensive Driving », fait-on comprendre du côté de la Traffic Branch.
La police appelle à la responsabilité parentale car beaucoup de jeunes ne détiennent que le Learner. « Ena bann zenn pe gagn gro motosiklet kado alor ki zot pena ase lexperians lor larout. Bann paran bizin gete ki kategori moto pli adapte pou enn zenn ki ena learner. Pa met lamor dan lame ou zanfan », indique-t-on du côté des Casernes centrales. D’ailleurs, la police sera intransigeante ces prochains jours sur la route avec les fêtes : « Il y aura plus de contrôle, non seulement sur les routes très fréquentées, mais partout. »
Entre-temps, la police constate que 21 retraités de plus de 60 ans ont perdu la vie cette année, 15 autres personnes sont âgées entre 51 et 59 ans, alors qu’il y a eu une victime âgée de moins de 15 ans. Parallèlement, 19 piétons sont décédés cette année dont le dernier cas est un ressortissant indien (25 ans) victime d’un délit de fuite à Bel-Air-Rivière-Sèche. Le nombre d’automobilistes et passagers quatre-roues tués est de 16 chacun tandis que six passagers en croupe et six cyclistes ont péri dans des accidents cette année.
À pareille époque en 2023, il y avait 131 décès alors que le nombre total de personnes tuées sur la route pour toute l’année dernière se situait à 138. Même si la tendance semble être en baisse cette année, la police lance un appel à la responsabilité du public, en particulier pour ces jours de fête. La campagne de sensibilisation se poursuit aux Casernes centrales alors que des policiers sur le terrain en profitent aussi pour donner des conseils lorsqu’ils mènent des contrôles de routine.