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Un plan d’investissement national pour septembre prochain

Le gouvernement veut se doter d’un plan national d’investissement dans le développement des infrastructures, un plan qui selon le ministre des Infrastructures publiques Anil Baichoo, doit être cohérent, transparent et reflétant les objectifs socio-économiques du pays. À cet effet, Anil Baichoo a procédé ce matin, au sir Harilall Vaghjee Memorial Hall, au lancement du processus de préparation de ce plan qui englobe la participation de représentants de différents ministères. Ces derniers ont environ quatre mois pour compléter l’exercice.
Organisé par la Public Sector Investment Planning Unit du ministère des Finances et du développement économique, l’atelier de préparation du plan national d’investissement dans les infrastructures vise à identifier les besoins à long terme du pays en termes d’infrastructures afin de pouvoir concrétiser la vision du gouvernement d’atteindre un Produit intérieur brut (PIB) de Rs 1 000 milliards dans les années 2020. Le processus lancé ce matin, a souligné M. Baichoo, contribuera à une meilleure coordination et à une dynamique au sein des opérations d’investissement dans les infrastructures, permettant du coup au gouvernement de réaliser les objectifs nationaux. « For that purpose, it is essential that a coordinated, clear and transparent planning approach is adopted within government which effectively evaluates whether the long term political vision and the day-to-day infrastructure investment undertaken by the various organisations within Government are aligned », a expliqué le ministre des Infrastructures publiques.
Anil Baichoo a mis l’accent sur le caractère national du processus engagé depuis ce matin, faisant remarquer que ce processus est différent de celui concernant la planification budgétaire. De plus, il y a une différence à faire avec le processus de planification sectorielle stratégique mis en place au niveau des différents ministères ou corps parapublics. Le plan national d’investissement dans les infrastructures va en fait mettre en valeur les buts, programmes et projets de l’ensemble des secteurs. Il faut par ailleurs, dit Anil Baichoo, le différencier du plan quinquennal d’investissement du secteur public, qui est un plan purement financier qui permet de gérer les ressources limitées à être investies dans des projets infrastructurels prioritaires.
« To meet the growing requirements for spending on infrastructure, the Government has to use limited public funds wisely and to unlock every possible source of private sector investment », poursuit Anil Baichoo. De ce fait, le plan national d’investissement dans les infrastructures sera l’outil de travail que les autorités utiliseront pour communiquer des informations aux bailleurs de fonds et au secteur privé. Dans cette optique, il est primordial que le plan qui sera élaboré dans quelques mois soit crédible, affirme le ministre. La crédibilité d’un tel plan repose, entre autres, sur la qualité des données qui vont y figurer, la participation de différents secteurs et un partage d’informations.
C’est un consultant du Royaume Uni, Ben Veldman, qui a été appelé à aider les fonctionnaires et représentants d’organisations publiques à la préparation du plan national. Il a animé ce matin la première partie de l’atelier de travail, mettant en lumière les diverses étapes à franchir dans l’exercice : l’identification des objectifs stratégiques nationaux, l’évaluation des problèmes liés au développement des infrastructures, l’élaboration des options en matière d’investissement, l’exécution et le suivi des projets, la coordination entre les différents ministères, entre autres.
Anil Baichoo a souhaité un engagement ferme des fonctionnaires pour que le plan national puisse être prêt en septembre 2011.

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