Traffic de drogue : 17 ans de prison pour une mule malgache

La Malgache Marie Jeannie Razafinatoandro (64 ans) devra purger une peine de 17 ans de prison pour importation de drogue. Elle avait été appréhendée avec 649,3 grammes d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 9,7 millions dans son ordinateur portable en juin 2016. Dans son jugement prononcé hier, le juge Luchmyparsad Aujayeb affirme que « the Court has the duty to send the right signal so that there is no recurrence of such offences and the sentence is sufficiently severe that it acts as a deterrence to those who would be tempted to indulge themselves into engaging in such transactions…». La sexagénaire avait plaidé coupable à l’appel de son procès.

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La Malgache avait débarqué à l’aéroport international SSR le 1 er juin 2016 en provenance de Tana en compagnie de son époux. Elle avait en sa possession deux valises, deux Handbags et un sac contenant un ordinateur portable. Lorsque les douaniers ont examiné l’appareil, ils ont senti une odeur étrange. Comme Jeannie Razafinatoandro ne communiquait qu’en malagasy, son époux a tenté de traduire pour les officiers. Lorsqu’ils ont demandé à la mule d’allumer l’ordinateur, elle a répondu qu’il n’était pas en état de marche. Les douaniers l’ont passé au scanner et devaient détecter un objet étrange à l’intérieur. L’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) de l’aéroport a été alertée.

Les douaniers ont ouvert l’intérieur de l’appareil où ils ont découvert quatre sachets en plastique contenant une certaine quantité de poudre. Elle a répondu que l’ordinateur était pour une dénommé Anie et c’est une femme prénommée Sarah qui le lui avait remis à Madagascar. L’exercice de Controlled Delivery n’a pas permis d’arrêter son contact local. Dans sa déposition, l’accusée a expliqué que c’est Sarah qui avait organisé son voyage à Maurice et pris en charge toutes les dépenses. Son époux avait été arrêté et puis relâché à un stade avancé de l’investigation.

Lors de son procès, la mule a présenté ses excuses pour son acte et elle avance qu’elle a quatre enfants à Madagascar et que son époux est souffrant. Elle dit avoir accepté de transporter de la drogue à cause de sa situation financière précaire. Le juge a ordonné que la période de détention provisoire soit déduite de la sentence.

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