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STOCKAGE DE PRODUITS PÉTROLIERS : Deux sociétés étrangères ont manifesté leur intéret

Deux sociétés étrangères, l’une des Émirats Arabes Unis et l’autre de Chine, ont manifesté leur intérêt pour la construction d’un centre de stockage de produits pétroliers dans le port. C’est qu’a déclaré le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Protection des Consommateurs, Cader Sayed-Hossen à l’heure des examens en comité des dotations budgétaires pour 2014. Le montant des investissements devrait être d’entre 60 et 70 millions USD.
La compagnie des Émirats Arabes Unis Al Brake projette de construire des unités de stockage pouvant contenir 125 000 tonnes de produits pétroliers, affirme Cader Sayed-Hossen. L’opérateur compte investir entre 60 et 70 millions USD dans ce projet. Pour le moment, celui-ci est au stade de l’examen/évaluation pour une licence Environmental Impact Assessment (EIA). L’autre opérateur est une compagnie chinoise qui a également montré son intérêt pour acquérir une portion de terrain dans le port pour les besoins d’un centre de stockage.
Le gouvernement, indique le ministre de l’Industrie, a décidé d’octroyer la gestion de centre de stockage de produits pétroliers à des opérateurs privés. L’autre choix était celui que la State Trading Corporation (STC) construise elle-même ses propres facilités pour le stockage des produits pétroliers.
S’agissant du terminal pétrolier que la STC ambitionne de construire à Port-Louis en vue de faire de Maurice un petroleum hub pour la région, un aspect auquel le député mauve Alan Ganoo s’est particulièrement intéressé, Cader Sayed-Hossen a répondu que le projet « is still on » et que celui-ci devra faire l’objet de différentes études. Le ministre, qui a ouvert le bal de la séance parlementaire de ce matin, a eu un peu de mal à se retrouver dans ses réponses, aidé par les officiers de son ministère et parfois par son collègue de la Santé Lormus Bundhoo lorsqu’il répondait aux questions des parlementaires de l’Opposition concernant les dépenses prévues par son ministère.
Les questions relatives à Enterprise Mauritius, organisme tombant sous la tutelle du ministère de l’Industrie, ont fusé. Rajesh Bhagwan s’est intéressé au nombre de roadshows organisés par Enterprise Mauritius durant l’année écoulée et le nombre prévu en 2014. Le ministre a répondu qu’en 2013, 16 foires étrangères, trois événements et sept buyer/seller meetings ont été organisés, et cinq études de marchés réalisées.
La Consumer Protection Unit a par ailleurs verbalisé 383 commerçants pour la période allant de janvier à octobre 2013 et le nombre de doléances enregistrées est de 3 821, a indiqué Cader Sayed-Hossen. L’opposition a voulu savoir pourquoi le nombre de contraventions émises par la CPU est inférieur au nombre de doléances. Ce à quoi le ministre devait répondre que parmi les 3 821 cas, certains ne pouvaient être justifiés et que dans d’autres, des arrangements ont pu être trouvés entre les consommateurs et les commerçants. Aucune trade licence n’a par ailleurs était suspendue en 2013, a soutenu le ministre. À une question d’Alan Ganoo concernant l’Observatoire des Prix et si cet organisme allait être revu, le ministre a répondu qu’il compte s’entretenir à ce sujet avec son responsable.
Le député Reza Uteem a interrogé le ministre de l’Industrie concernant les contrôles sur les firecrakers et les jouets dans le cadre des fêtes de fin d’année. Des tests portant sur les normes de sécurité sont effectués et des officiers du ministère font des inspections de manière régulière chez les commerçants afin de vérifier si ces articles sont conformes. Maurice se calque ainsi sur les normes européennes concernant les jouets.

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