State House Saga – Roshi Bhadain : « Ken Arian doit démissionner »

Le leader du Reform Party exige la démission de Ken Arian de ses fonctions de Chairman de l’Airports Holding Ltd suite à l’affaire de la State House Saga.

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« C’est le fonctionnement d’un système mafieux à l’œuvre. Comment un conseiller au bureau du Premier ministre peut-il faire une machination pour faire partir la présidente de la République ? », s’interroge Roshi Bhadain. Il a qualifié cette affaire de « haute trahison au sommet de l’État ».

Toutefois, il devait préciser que son parti ne ferme pas les yeux sur l’utilisation de la Platinum Card par Ameenah Gurib-Fakim, ancienne président de la République. Cependant, il estime qu’il « faut suivre les procédures de la Constitution pour faire partir un chef de l’État et ne pas agir comme un État voyou ». À ce sujet, il se demande, « que fait le ministre de la Bonne Gouvernance? », tout en soulignant que « nous n’avons rien entendu de sa part alors que Ken Arian est toujours en poste et s’occupe de 14 entités tombant sous Airports Holdings Ltd ».

Sur le volet politique, Roshi Bhadain donne raison à ses délégués après le récent vote confirmant la rupture avec l’Entente de l’Espoir. « Nou desid pou al ver enn sistem de transparans. Nou pou fer seki bizin fer », déclare-t-il. Il dit ne pas vouloir contrarier qui que ce soit au sein de l’opposition et avance qu’il n’est pas irrité après que les autres partis de l’opposition parlementaire aient décidé de s’associer pour les élections municipales.
Il a tenu à préciser que le vote des délégués du Reform Party concernait un choix pour les élections générales et non pour les municipales.

« Je ne peux prendre sur moi pour décider avec qui faire alliance. Il est important que les délégués aient leur mot à dire. Ils ont décidé », affirme-t-il. Il ajoute : « tou seki inn arive, inn bien arive ».

Le leader du Reform Party a aussi expliqué qu’à aucun moment il s’est exclu de l’Entente de L’Espoir, mais que désormais, il a le regard tourné vers l’avenir. Par ailleurs, il a annoncé un meeting pour le 28 à Mahébourg.

« Nous sommes cette troisième force que le peuple recherche et nous accueillerons d’autres partis et individus qui partagent la même vision que nous », dit-il. Il souligne que cette troisième force va aligner 60 candidats, et au moins un candidat par circonscription sera choisi par les régionales.

De plus, le leader du Reform Party estime que « ce sera la situation économique qui fera partir le GM et non les manifestations ». Il prévoit des difficultés financières pour le pays et encore des moments difficiles pour le peuple. Il a fait une parenthèse sur la marche que l’opposition compte organiser, estimant que ce serait plutôt « une marche pour plébisciter Navin Ramgoolam comme candidat pour le poste de Premier ministre ».

Par ailleurs, le leader du Reform Party a lancé un défi à Pravind Jugnauth pour un face-à-face sur le dossier Angus Road.

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