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Singes en captivité : Un directeur de compagnie en cour pour cruauté animale

Le directeur d’une compagnie, âgé de 49 ans, était attendu au tribunal de Pamplemousses ce lundi. Il fera face à une accusation provisoire de Cruelty to animals après la découverte de singes en captivité dans deux bâtiments à Riche-Terre. Cet habitant de Bel-Air-Rivière-Sèche a été arrêté samedi et a été autorisé à partir après son interrogatoire. Les enquêteurs soupçonnent que les singes, enfermés dans des cages dans des conditions déplorables, étaient destinés à l’exportation.

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À l’origine, une compagnie impliquée dans l’exportation de primates avait informé la section vétérinaire du ministre de l’Agro-industrie qu’une entreprise, basée à Jinfei, retenait des singes en captivité. Dans un premier temps, les officiers du ministère ont mené leur enquête afin de s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un règlement de compte entre compagnies rivales. Ce faisant, la police a été sollicitée pour inspecter les lieux.

Les policiers sont arrivés devant un bâtiment doté de caméras de surveillance et ont demandé au gardien d’appeler le responsable, afin qu’une inspection soit menée en sa présence. Le directeur de compagnie est arrivé vendredi soir, et a immédiatement dit aux enquêteurs détenir un permis pour la capture et l’exportation de singes. Après quoi il a autorisé les policiers, accompagnés d’officiers de l’Agro-industrie, à pénétrer dans l’enceinte.

Ces derniers ont aussitôt vu trois structures en béton et une en tôle. Les singes, eux, se trouvaient dans des cages métalliques de 80 cm de haut pour 40 cm de large, soit une dimension trop petite, selon les officiers, pour que les primates puissent normalement se mouvoir.

En outre, ils ne disposaient ni d’eau, ni de nourriture. Sans compter que certaines cages étaient posées à même le sol, soit en contact direct avec les excréments de singes.

Dans deux autres structures, les animaux vivaient dans des conditions pires encore, soit dans le noir complet et à peine ventilé. Sur place ne se trouvait non plus aucun Animal Carer. Par ailleurs, en poursuivant leur inspection, les officiers ont découvert des produits médicinaux pour animaux, lesquels ne peuvent être utilisés que par un vétérinaire enregistré.

Après leur inspection, les policiers ont conduit le directeur au poste de police pour un interrogatoire. Il a été informé que les singes se trouvaient en cage dans des conditions déplorables. Même si le quadragénaire a promis d’améliorer leurs conditions, la police l’a informé qu’il était en état d’arrestation pour délit de cruauté envers des animaux.

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