Deux ans après l’assassinat de son époux, Simla Kistnen avance «nou pe soufer mwa ek mo zenfan». Elle avance que c’est dans la tristesse que son fils a fêté ses 18 ans vendredi dernier. «Son père lui manque», dit-elle. Elle est revenue en bref sur ce drame en se rappelant que «se a 7h30 gramatin mo gagn nouvel. Lapolis dir mwa mo misie inn swiside. Mo dir zot inposib, zame li pu fer sa».
Malgré sa douleur, elle a consigné trois dépositions au bureau du CID de Quartier-Militaire. «Zot dir mwa mo misie inn bwar, inn fime. Apre li met dife lor li», se souvient-elle encore.
Néanmoins, elle insiste pour savoir ce qui s’était vraiment passé et elle s’est rendue au bureau de la Major Crime Investigation Team (MCIT) quelques semaines après en compagnie de Mes Rama Valayen, Sanjeev Teeluckdharry et Anoup Goodary. «Laba zot fer boufon ar nou. Zot dir pena prev, swisid sa», dénonce-t-elle.
Deux ans après ce décès et un an après les conclusions de l’enquête judiciaire qui a confirmé qu’il s’agit bien d’un assassinat, Simla Kistnen dit garder espoir de trouver la vérité un jour.