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Services financiers : l’ONU accorde son assistance pour le Fintech Landscape

  • Une mission de l’United Nations Office on Drugs and Crime à Maurice en vue d’établir une “self-regulatory organisation” dans ce domaine pour l’Afrique

Maurice se prévaut de l’assistance technique des Nations unies pour donner une nouvelle dimension au Mauritius Fintech Landcape. En effet, profitant de son déplacement à Maurice à la fin du mois dernier dans le cadre de l’élaboration du “National Drug Control Master Plan”, une mission de l’United Nations Office on Drugs and Crime, dirigée par le Dr Amado Philip d’Andres et basée au bureau régional de Nairobi, a participé aux délibérations du groupe de travail sur la Mauritius Fintech Landscape et Regulatory Sandbox Licence. Il a confirmé que Maurice « fait partie des quatre pays d’Afrique, avec le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie, susceptible de bénéficier de l’expertise des Nations unies ». Un premier calendrier de travail a été établi avec la désignation de l’Economic Development Board comme le “focal point” pour la mise à exécution de ce projet en deux phases, la première s’échelonnant de février à mai de cette année et la seconde de juillet à décembre.

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Le représentant régional de l’United Nations Office on Drugs and Crime s’est appesanti sur le fait que le choix de Maurice se justifie par « its strong commitment to develop the economy, its fight against corruption and drugs and for its sophisticated financial services ». Dans cette perspective, la proposition à l’agenda du groupe de travail, sous la présidence du secrétaire financier, Dev Manraj, s’articule sur la mise sur pied d’une UN Self-Regulatory Organisation for Fintech.

Parmi les principaux facteurs, ayant donné un avantage à Maurice, les Nations unies énumèrent entre autres « good legislation and robust legal system; the opportunity for low cost leap forward into a financial and technology hub; the ability to capture benefits from Electronic Money Issuance; the prerequisites for launching a UN Crowfunding platform; and an ecosystem for UN retirees ».

La partie mauricienne, qui comprend également Renganaden Padayachy, avec sa double casquette de First Deputy Governor de la Banque de Maurice et de Chairman de la FSC, Harvesh Seegoolam, Chief Executive de la FSC et des “top guns” du ministère des Finances, a présenté les paramètres retenus pour la supervision des projets dans le secteur de Fintech, avec accent sur la “Regulatory Sandbox Licence” sous l’égide de l’Economic Development Board et les règlements prévus par la Financial Services Commission dans ce même domaine. Les nouvelles licences envisagées par les autorités mauriciennes en vue d’établir un “Fintech Hub” concernent les activités suivantes : “crowdfunding”, “robo-advisory wealth management platforms”, “e-wallets”, “new blockchains applications” et “tokenizations”.

Le programme de travail établi indique différentes échéances, soit au 31 mars une ébauche de la “Control Policy” de la Self-Regulatory Organisation, une “Draft Risk Management Policy” pour les différentes catégories de Fintech Platform et des propositions pour la première “Fintech Platform” avec une SDG Certification, bénéficiant du parrainage de l’United Nations Office on Drugs and Crime. Au début de mai, une nouvelle mission de cette agence spécialisée des Nations unies en collaboration avec l’Advisory Group of Swiss Ethical bankers avec à la mi-mai le National Regulatory Sandbox Committee donnant le feu vert à cette première “Fintech Platform” avec la certification SDG. Fin juin : une ébauche du “Know-How Handbook” de l’United Nations Office on Drugs and Crime pour les opérations de Fintech. Et fin juillet, plus précisément le 22, nomination du Board of Directors de la Self-Regulatory Organisation, notamment les membres du National Regulatory Sandbox Committee.

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