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Sébastopol : meurtre de Sanjog Tarachand

Une dispute conjugale a viré au drame à Sébastopol dimanche soir. Devika Tarachand (37 ans) est en effet soupçonnée d’avoir poussé son époux, Sanjog Tarachand (51 ans), dans les escaliers au premier étage de sa maison, et ce, sous les yeux de son fils (8 ans). C’est assisté de son oncle que le garçonnet a dû revivre cette tragédie.

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« Mama inn pous mo papa dan leskalye ! » a-t-il expliqué. Toujours est-il que l’enfant se retrouve désormais sans son père, décédé, et sa mère, qui a été placée en détention. Par ailleurs, il n’a pas encore bénéficié de soutien psychologique. La Child Development Unit (CDU) sera appelée à se pencher sur son cas.

Selon les renseignements de la police, le couple aurait consommé de l’alcool dimanche après-midi lors d’un rassemblement familial. À un moment, après avoir renversé des snacks sur le sol, Devika Tarachand est montée à l’étage, suivie de près par Sanjog Tarachand. S’en est suivie une prise de bec. C’est alors que la trentenaire aurait poussé son époux, faisant dégringoler ce dernier dans l’escalier.

Au rez-de-chaussée, sa mère a accouru, alertée par le bruit. Elle devait alors constater que le chauffeur de poids lourd ne bougeait plus, pas plus qu’il ne respirait. « To finn touy mo garson ! Vinn gete ! », a-t-elle lancé à sa belle-fille, qui est aussitôt descendue.

Le fils du couple ayant assisté à la scène, un de ses oncles l’a amené dans une autre pièce, le temps que viennent les secours. À l’arrivée du SAMU, un médecin a constaté le décès de la victime, dont le corps a été emmené à la morgue de l’hôpital Victoria. Pendant ce temps, la police et le Scene of Crime Office ont examiné les lieux du drame.

Devika Tarachand a été arrêtée. Soumise à un interrogatoire, elle a préféré garder le silence. La police l’a mise en cellule au Moka Detention Centre.
Les enquêteurs ont appris que le couple se disputait souvent sur divers sujets. Les proches du défunt, eux, ont expliqué à la police que la trentenaire était de nature violente et que Sanjog Tarachand faisait tout pour éviter toute confrontation avec elle.

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