Le salon professionnel mauricien de la bijouterie-joaillerie s’est ouvert jeudi matin au centre de conférences de Grand-Baie. Cette deuxième édition a vu la participation de 26 exposants qui mettent en vente, jusqu’au 26 novembre, des créations originales et uniques pour tous les goûts, tous les âges et à des prix variés. L’initiative revient à Enterprise Mauritius.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce Cader Sayed-Hossen a annoncé des amendements dans la Jewellery Act afin de réglementer les transactions « cash for gold ». Les nouvelles mesures, qui entreront en vigueur à la fin de décembre ou début janvier, permettront de contrôler la vente et l’achat des bijoux en or.
Les transactions « cash for gold » ont pris de l’ampleur ces dernières années et rapportent gros aux acheteurs car les bijoux sont achetés à 25 % ou 30 % en dessous de leur valeur. Cader Sayed-Hossen estime que la recrudescence des cas de vols de bijoux est liée à cette pratique non réglementée.
Le ministre de l’Industrie a annoncé que le secteur de la bijouterie est le troisième plus gros exportateur, avec des revenus de Rs 3,5 milliards, malgré la hausse du prix de l’or et la situation économique difficile dans le monde. Cader Sayed-Hossen estime qu’il faut rehausser le niveau de la créativité et améliorer les modèles pour une pénétration dans les marchés riches. Les entreprises devront aussi utiliser d’autres matières premières que l’or à cause de la flambée de son prix. Le ministre a soutenu que le gouvernement ambitionne de faire de Maurice la plaque tournante pour les producteurs d’or et de diamants.
Le président d’Enterprise Mauritius (EM) Amédée Darga estime que le marché de la bijouterie et de la taillerie du diamant est un marché porteur et que ce secteur s’est bien tiré d’affaire cette année. « Le marché se porte relativement bien, car la situation économique à Maurice est beaucoup mieux que dans certains pays », a indiqué le président d’EM. Le gouvernement accorde toutes les facilités pour accroître la visibilité dans ce secteur, en ce qui concerne la modernisation des équipements et l’exportation. Il a annoncé que trois marchés permettront au secteur de la bijouterie de se développer : le marché domestique, le marché touristique et celui de l’exportation.
Le CEO d’EM Dev Chamroo estime que le secteur de la bijouterie a un bel avenir et les bijoutiers doivent faire preuve de créativité. Au salon de la bijouterie, le public a eu l’occasion d’admirer : la collection Magma, des bijoux sertis de pierres de lave. Bolero Jewels propose des pierres précieuses et des diamants. Sokalor met en vente des bijoux en or de 18 carats finement travaillés. Diamanda, fournisseur de diamants, propose des diamants montés sur de l’argent. Bernard Wilhem propose une collection de l’or jaune serti de diamants. Bella Bijoux propose des pierres semi-précieuses, avec une utilisation limitée d’or.
Alliage est aussi présent avec des bijoux fabriqués avec de l’argent. Hellena Talbot propose des colliers et des bijoux fabriqués avec des matières recyclables et écologiques dont des graines de sipaye, l’oeil du cheval, du papier et du nacre.
SALON DE LA BIJOUTERIE: La Jewellery Act amendée pour réguler le marché de l’or
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