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SÉQUELLES DU REPORTAGE DE M6: Le présumé « Pablo Escobar » toujours inconscient

Alors que le reportage de la chaîne M6 continue de faire des vagues (NDLR : voir texte plus loin), une des premières conséquences de ce document a été l’agression sauvage du présumé « Pablo Escobar » du reportage. Franco Edouard, soudeur de son état et habitant Baie-du-Tombeau, est toujours admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Dr Jeetoo. Son état de santé inspirait, à hier, de vives inquiétudes, dans la mesure où il n’avait pas repris conscience. En attendant la possibilité de pouvoir consigner la version des faits de Franco Edouard, la Special Squad policière constituée dans le but de tirer toute cette affaire au clair se dit « confiante » d’appréhender le principal suspect, Louis Jimmy Marthe, plus connu sous le sobriquet de « Colosso ». Ce dernier a été formellement incriminé par Noëllie Edouard, mère de la victime, dans une déposition policière mardi.
À hier, le commissaire de Police, Dhun Iswur Rampersad, et ses proches collaborateurs continuaient de suivre de très près l’évolution de l’enquête relative à l’agression de Franco Edouard. Avec en ligne de mire les recherches en vue de mettre un terme à la cavale de Jimmy « Colosso ». Ce dernier, qui est activement recherché depuis le début de la semaine, est considéré comme le Prime Suspect dans l’agression de Franco Edouard.
Pour cause, dans une déposition consignée au poste de police de Baie-du-Tombeau mardi soir, Noëllie Edouard, 57 ans, mère de Franco Edouard, a affirmé qu’elle est en mesure d’identifier positivement un des quatre agresseurs de son fils. Elle a maintenu dans sa déposition : « L’agresseur de mon fils m’a dit : ale dir la polis ki moi Jimmy Colosso kinn bat li. » Elle a soutenu que, selon les dires de Colosso lui-même, il avait une vengeance à prendre contre son fils.
Tout en affirmant que Jimmy Colosso est un « ami » de son fils, elle affirme que, le soir de l’agression en question, elle est sortie de sa maison en entendant des cris qui provenaient du parking du bloc d’appartements de la National Housing Development Company (NHDC) de Baie-du-Tombeau. Lorsqu’elle est arrivée dehors, elle a vu son fils qui se faisait malmener et était à moitié dévêtu. Elle dit alors avoir reconnu Jimmy Colosso, qui était à la tête d’un groupe d’hommes qui s’acharnaient sur son fils. Colosso aurait alors lancé une paire de jeans et un t-shirt appartenant à Franco Edouard dans la direction de la mère choquée. « Ale kit sa (NDLR : les vêtements) la polis. Ale dir la polis ki moi Colosso kinn bat li… »
Lorsque Noëllie Edouard a cherché à en savoir davantage sur le motif de l’agression brutale, l’homme répondant au sobriquet de Colosso lui a rétorqué : « Matant ou pa finn guet M6 ? Depi lontan mo ena enn vanzans kont li… »
La hiérarchie des Casernes centrales suivait toujours, avec inquiétude, l’état de santé de Franco Edouard. « Nous suivons de très près l’évolution de son état de santé, et celui-ci inspire toujours de vives inquiétudes. Son état de santé, qui avait semblé s’améliorer, fluctue et il n’a toujours pas repris connaissance. Il a reçu une brique sur la tête… », faisait ressortir, hier, un haut gradé de la force.
Du côté de la Special Squad constituée en vue de traquer Colosso, l’on se disait confiant, hier, de pouvoir mettre un terme à sa cavale.

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