Vignettes et Registration book : Une centaine de faux documents saisis chez un entrepreneur

La police a saisi une centaine de faux documents au domicile d’un entrepreneur (58 ans) à Balisson, Rose-Belle, jeudi. Il est soupçonné d’être impliqué dans la fabrication de faux documents pour véhicule dont des vignettes et Registration book. Les policiers ont mis la main sur tout un arsenal informatique que le suspect a utilisé pour mener cette activité. À la lumière de cette saisie, ils soupçonnent que plusieurs véhicules sont en circulation avec de faux documents.

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C’est à la suite de certains renseignements que l’équipe de l’inspecteur Curum de la Divisional Supporting Unit a sollicité un mandat de perquisition auprès de la cour de Curepipe, jeudi, avant de débarquer au domicile du suspect. Ce dernier est sorti de son véhicule où la police lui a expliqué le but de leur présence. La fouille a débuté dans le véhicule où sous le siège du conducteur, un policier a retrouvé un tampon de la National Transport Authority, qui est soupçonné d’avoir été fabriqué illégalement. « Mo pa konn narnye », a déclaré le suspect. La police l’a fouillé et devait mettre la main sur Rs 104 600 dans la poche de son pantalon.

L’entrepreneur a expliqué que cet argent lui appartient. Une somme additionnelle de Rs 45 000 a été saisie dans sa chambre. Ce à quoi, il a lancé : « Mo finn gagn sa dan kazino. » L’exercice de fouille a débuté au premier étage de la maison où dans une chambre, la police a découvert trois “pendrives”, un disque dur d’une capacité de 500 GB, deux téléphones portables, un taser, un détecteur de faux billets, une machine à plastifier, un ordinateur et ses accessoires, une machine d’estampage, un scanner et un imprimeur.
Interrogé à ce sujet, le quinquagénaire a déclaré : « Mo servi sa ban laparey la pou fer fos lasirans, fos deklarasion ek fos fitness. » Les policiers ont aussi mis la main sur deux tampons avec les inscriptions de la poste de Phoenix et Vacoas, trois autres avec les mots de Rose-Hill Post Office. Puis, des papiers découpés ont aussi été saisis avec les noms et les logos de la NTA, des compagnies d’assurances, et des Vehicles Examinations Centres.
Entre-temps, une cinquantaine d’autres faux documents ont été saisis dont des vignettes d’assurance et des Registration books sur lesquels figurent les noms de plusieurs personnes. La police a aussi découvert des papiers A4 et A5 pour la fabrication de ces faux documents, des tracing paper, de l’encre et des logos des compagnies d’assurances entre autres.

Lors d’un premier examen des outils informatiques saisis, les enquêteurs ont trouvé les “specimen” des documents originaux de la NTLA, de la poste et des assurances, entre autres. En se basant sur cette saisie, ils estiment que plusieurs véhicules en circulation sont dotés des faux documents. Au lieu de se tourner vers les compagnies d’assurances pour couvrir leur véhicule, les limiers estiment que les clients se tournent vers l’entrepreneur pour obtenir de faux papiers.

« Le propriétaire d’une voiture doit dépenser environ Rs 15 000 à Rs 20 000 annuellement pour une assurance », explique un policier. Les clients peuvent payer la moitié auprès du suspect. « Sauf qu’en cas d’accident, aucune victime ne reçoit de compensation car en réalité le véhicule n’a pas d’assurance. » Après l’arrestation de cet entrepreneur, les enquêteurs tentent d’identifier ses clients.

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