Ritesh Ramful, Parti Travailliste : « un Political Gimmick de fin de mandat »

Le secrétaire général du Parti travailliste (PTr), Ritesh Ramful, considère que le projet de loi pour régir le financement des partis politiques n’est qu’un Political Gimmick  du gouvernement de cette fin de mandat, sachant que l’opposition ne voterait pas et que seul un Select Committee de la Chambre aurait été souhaitable.

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Le député met en avant divers manquements, notamment que le projet de loi sur le financement ne fait aucune distinction entre les petits donateurs et les grosses boîtes qui financent les partis politiques. « You cannot place the small individual donors and large corporate donors in the same basket when it comes to disclosure. Many jurisdictions for good reasons have made disclosure of the identity of the donor legally binding only when the amount donated is above a certain substantial amount. An individual who voluntarily donates a negligible amount because he is a supporter of the party cannot be treated on the same footing as a big corporate that donates millions not because it necessarily supports the party but for its own vested interest », dit-il.

Ritesh Ramful a par ailleurs suggéré que la confidentialité des partisans, qui contribuent volontairement à un parti, soit préservée. « The more the money you have, the more you spend and the more the power of money would influence the democratic process of the election », a-t-il fait valoir. Le projet de loi, selon Ritesh Ramful, semble « cautionner l’influence occulte » des bailleurs de fonds en ne plafonnant pas le montant des dons qu’une entité privée peut consentir à un parti politique.

« Si vous autorisez par exemple une entité privée qui investit dans les courses de chevaux à financer un parti politique sans imposer de plafond sur le montant, cette entité privée finira par tenter d’influencer la politique du gouvernement en matière de courses, conduisant ainsi à la corruption », a-t-il cité en exemple.

Il a expliqué que le PTr n’allait pas voter pour une loi qu’il avait rejetée dans le passé et qui n’a pas changé dans le fond. « Le timing de présenter ce projet de loi réchauffé à la fin de ce mandat est une décision purement politique, pour donner l’occasion aux membres du gouvernement de faire de la politique de bas étage », a-t-il poursuivi.

Ritesh Ramful estime qu’il aurait fallu que le gouvernement considère aussi une révision de la Representation of People’s Act datée de 1958 et qui visait uniquement 200 000 votants à l’époque, alors que le nombre d’inscrits a déjà passé la barre des 900 000.

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