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RÉVISION SALARIALE: La tête du N° 1 du PRB réclamée

La tension est montée d’un cran au sein des fédérations syndicales de la fonction publique, après une première analyse des recommandations sur les salaires et les conditions de service du Pay Research Bureau (PRB) pour la fonction publique et les corps para-étatiques. L’heure est à l’amertume et à la frustration après une attente de plus de 18 mois. Ainsi, le président de la Fédération des Syndicats du Secteur Public (FSSP), Rashid Imrith, est monté au créneau pour réclamer le limogeage sur le tas du directeur du PRB, Mohun Parsad Aujayeb. De son côté, le président de la Fédération des Syndicats du Service Civil (FSSC), Naraindranath Gopee, a pris la décision de convoquer une assemblée des délégués afin de passer en revue le rapport du PRB, rendu public hier, et de décider de la marche à suivre. Le constat reste que les propositions du PRB ne sont nullement à la hauteur des attentes des fonctionnaires et des employés des corps para-étatiques.
« Nous réclamons la démission du directeur du PRB. Le gouvernement devra limoger séance tenante Mohun Parsad Aujayeb compte tenu des dégâts que son rapport engendre au préjudice des salariés du secteur public. Son rapport n’est qu’un attrape-nigaud », a déclaré au Mauricien le syndicaliste Rashid Imrith, qui soutient comme le président de la FSSC que le pourcentage de révision salariale de 15/17 % se résume à une augmentation de 10 % en termes réels.
La FSSP a déjà fait parvenir une correspondance au chef de la Fonction publique, Suresh Seebaluck, pour exiger le départ immédiat du directeur du PRB. « Le Premier ministre doit prendre la mesure de la frustration palpable dans le secteur public avec la publication du rapport du PRB. Dans la conjoncture, le gouvernement doit entériner des mesures urgentes, dont le limogeage du N° 1 du PRB. Nous ne concevons nullement le fait que le rapport des Errors and Omissions lui soit confié après ce que nous avons constaté », poursuit le président de la FSSP.
Pour l’instant, Rashid Imrith ne conçoit pas l’option d’un rejet du rapport du PRB par les fonctionnaires. « Nous n’avons pas le choix. Cette révision salariale est due depuis des années aux fonctionnaires et aux employés des corps para-étatiques. Nou kas sa ! C’est pourquoi nous demandons au Premier ministre de se débarrasser du directeur du PRB et de procéder à la nomination de son successeur en vue d’initier le travail de correction et de révision. Et ce, en vue de rétablir la sérénité dans la fonction publique », ajoute-t-il.

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