Nous avons croisé hier à l’aéroport d’Antananarivo les deux responsables de la délégation mauricienne, nommément Prasand Ujoodha (hommes) et Vanina Cadressen (dames), eux qui attendaient avec impatience les différentes sélections de Maurice, à savoir les voyelleurs et volleyeuses, les deux sélections de basket-ball et de handball, et aussi celle tant attendue : l’équipe de football, guidée par Fidy Rasoanaivo. Les deux responsables, de par leur body language, donnaient l’impression d’être fatigués, voire tracassés. Il faut dire qu’ils portent un poids lourd sur leurs épaules.
Vanina Cadressen indique d’ailleurs qu’ils sont arrivés le 19 août en éclaireurs pour assurer la mise en place de la délégation qui a débarque à Madagascar le mardi 21 août. « Il y a 151 personnes dans l’avion et notamment les joueurs de foot. Nous avons pour notre part pris toutes les dispositions avec le COJI (Comité d’organisation des Jeux des îles) pour qu’ils aient l’esprit tranquille et qu’ils soient en mesure de se concentrer sur leurs compétitions. Nous avons d’ailleurs dû négocier avec le COJI pour l’hébergement et le changement pour les hôtels, etc. C’est un long processus et certaines démarches sont toujours en cours. Nous, en tant que responsables, nous veillons, tant que nous le pouvons, à mettre les athlètes dans les meilleures conditions. Mais tout ne dépend pas forcément de nous », explique-t-elle.
« La mise en place à l’aéroport s’est très bien passée. Plus de 600 athlètes qui débarquent et qui doivent être pris en charge, ce n’est pas une sinécure compte tenu du contexte malgache. Nous avons l’esprit sportif, nous sommes conscients de la tâche ardue, mais nous savons aussi faire notre travail. Jusqu’à présent, nous sommes très satisfaits », conclut la responsable de la délégation féminine. Prasand Ujoodha abonde dans le même sens. « Des motards ont été mis à leur disposition pour qu’ils arrivent plus vite dans leurs hôtels. Nous avons l’assurance et cette garantie que les sportifs pourront circuler facilement, et pas loin de là où ils sont hébergés, pour aller dîner », dit-il.