Remplacement des tuyaux de la CWA : Interrogatoire Under Warning de la présidente du Bid Evaluation Committee

La Financial Crimes Commission (FCC) a interrogé Under Warning Chema Sakeesing-Ramsurrun, présidente du Bid Evaluation Committee de la Central Water Authority (CWA), hier. Cela, dans le cadre d’une enquête sur le scandale lié au remplacement des tuyaux avec dun budget de Rs 700 millions.

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Les enquêteurs de la Financial Crimes Commission (FCC) sont en possession d’un rapport de l’ancienne auditrice en chef de la CWA, qui avait été contrainte à la démission en juin 2024 après des actes d’intimidation et de harcèlement. L’exercice de remplacement des tuyaux a été mené d’avril 2023 à décembre 2024. Un financement de Rs 700 millions était nécessaire pour ce projet. Sauf qu’il y aurait une opacité sur la manière dont cet argent a été utilisé.

Pour cette première séance d’interrogatoire, Chema Sakeesing-Ramsurrun a donné des explications au sujet de son rôle au sein de la CWA. Elle a fait comprendre que ce sont des ingénieurs qui soumettent leurs rapports à différents départements internes sur le coût du projet dans différentes localités. Pour la période 2023-2024, c’est surtout une partie de l’Ouest qui était concernée par le remplacement des tuyaux comme cela a été le cas à Flic-en-Flac.

Suivant les différents rapports soumis par les ingénieurs, le Bid Evaluation Committee mène une vérification du coût total du projet. Chema Sakeesing-Ramsurrun a donné des détails assez techniques sur les procédures d’évaluation au sein de la CWA. Elle devra participer à d’autres séances d’interrogatoire car le sujet est assez complexe. Il s’agit de comprendre pourquoi certains sous-traitants en particulier ont été choisis.

La Financial Crimes Commission prévoit d’interroger les responsables de certains départements à la CWA et aussi Prakash Maunthrooa, directeur général de l’organisme pendant cette période. Les enquêteurs étudient toujours de volumineux dossiers saisis au siège de la CWA il y a quelques semaines. Les premières analyses sont jugées troublantes et la Financial Crimes Commission soupçonne que le coût de certains projets a pu être gonflé. Reste à établir si des personnes ont pu obtenir une gratification en retour après l’octroi des contrats à des sous-traitants.

Sauf que certains travaux ont été mal faits avec des tuyaux qui sont visibles en surface dans certaines régions. Malgré ce manquement, les contracteurs ont reçu leurs paiements. Selon les enquêteurs, des inspections n’auraient pas été effectuées par la CWA pour évaluer les travaux. La Financial Crimes Commission est en présence d’autres manquements dans ce projet de remplacement de tuyaux dont des transferts d’argent vers un compte bancaire ou encore des paiements détournés vers d’autres projets. D’autres développements sont attendus dans cette affaire prochainement.

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