Le Reform Party est convaincu qu’il n’y aura pas d’élection partielle dans la circonscription de Montagne-Blanche/GRSE (No 10), justifiant ainsi sa non-participation au Nomination Day.
« C’est une mascarade. Nous n’allons pas gaspiller nos ressources pour un événement qui n’aura pas lieu. Le Premier ministre n’a pas l’intention de tenir la partielle », a affirmé Géraldine Geoffroy hier. Elle a aussi critiqué l’ancien ministre Vikram Hurdoyal, qui a provoqué cette partielle après sa démission. « Pendant tout ce temps, il est resté tranquille sur sa révocation. Et c’est maintenant qu’il compte faire des révélations dessus. Il n’est pas sérieux ! » dit-elle.
Géraldine Geoffroy confirme que les potentiels candidats du Reform Party travaillent déjà sur le terrain, mais que la liste officielle n’est pas encore finalisée, ajoutant que le programme du parti est déjà public depuis un an.
De son côté, Kailash Trilochurn a dénoncé un « viol de la démocratie parlementaire » par le Speaker, « qui empêche le peuple de prendre connaissance des réponses » aux interpellations posées au Parlement. Il dira que le Reform Party s’est engagé à venir avec un nouveau système de sélection du Speaker de l’Assemblée nationale.
D’autre part, il a fait une sortie contre le leader du PMSD, Xavier-Luc Duval. « Comment une personne qui a questionné le gouvernement sur des scandales pendant quatre ans peut-il s’associer à Pravind Jugnauth maintenant ? C’est aberrant ! (…) Ki kalite kredibilite sa dimounn-la ena ? », se demande Kailash Trilochurn, indiquant qu’au niveau du Reform Party, « il est fort possible que d’autres acteurs politiques viennent nous rejoindre . »
Finalement, Ryad Subratty a dénoncé la position de la ministre Fazila Daureeawoo concernant la Parliamentary Question portant sur les fonds du National Pension Fund (NPF).
« Elle a hésité à donner des précisions sur les investissements sur ce fonds de pension et le retour sur investissements. Il y a un flou dessus… »
Au sujet de l’introduction de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) en 2020, il explique : « le gouvernement a créé la CSG pour fer labous dou tout en imposant des taxes sur les petites et moyennes entreprises. » Le Reform Party a promis à ce propos d’abolir la CSG une fois au pouvoir et de baisser la TVA de 15% à 12%.