La composition du Central Procurement Board (CPB) est en train d’être revue. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Culture, Avinash Teeluck, assurant la suppléance aux Finances à la suite d’une question parlementaire du député Rajesh Bhagwan. Ce dernier avait fait savoir au ministre que parmi certaines personnes sont suspendues et d’autres sont prêtes à « faire leur entrée en prison ».
Il a voulu savoir comment une institution « qui manipule des milliards et de milliards de projets » peut connaître « autant de magouilles et de corruption ». Il a aussi demandé quelle garantie l’on a que les contrats qui seront alloués à travers le budget seront mis en pratique dans la transparence et comment s’assurer qu’il n’y aura pas de trafic d’influence à l’avenir.
Le ministre a répondu que le board du CPB est sur le point d’être reconstitué, et que « c’est suffisant pour dire que le gouvernement opère dans la transparence ». Mais le député Bhagwan a insisté sur le fait que le gouvernement « devrait donner la garantie que ceux qui siégeront au sein du board du CPB ne vont pas “politically bias” ». Les nominations « se feront d’après les dispositions de la loi », a simplement conclu le ministre Teeluck.
Répondant à une autre interpellation supplémentaire sur le même sujet, le ministre a affirmé que le Board a déjà pris la décision de mettre sur pied un Integrity Committee afin d’identifier des cas de fraude et de corruption, et pour venir de l’avant avec des mesures correctives.