La Criminal Investigation Division (CID) de l’Ouest est sur la piste de plusieurs suspects impliqués dans une affaire de séquestration, d’extorsion, et d’agression. D’ailleurs, la police a arrêté un peintre de 32 ans de Bambous. Il a été inculpé au tribunal de Bambous hier.
Un chômeur de 34 ans avait dénoncé ce suspect à la police la veille. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il sortait du poste de police de la localité en début de cette semaine quand il avait rencontré le suspect qu’il connaît bien. Son ami l’avait accusé de n’avoir pas remboursé une dette. Et cela devait donner suite à une dispute.
Par la suite, l’agresseur avait retiré un sabre de sa veste pour asséner un coup à la main gauche. Puis, il avait été contraint de monter dans une voiture grise avec d’autres occupants à bord. Le véhicule s’était rendu à la Route-Bassin, Quatre-Bornes et devait s’arrêter devant une maison située à côté d’une école.
La bande l’avait forcé d’y entrer où le peintre lui avait fait comprendre que s’il ne remboursait pas ses Rs 18 000, il allait avoir le poignet sectionné.
Le chômeur devait immédiatement contacter sa concubine pour pouvoir effectuer un retrait de Rs 8 000. Elle avait remis l’argent à un individu qui attendait non loin d’un supermarché à Bambous.
Le chômeur croyait qu’en payant une partie de sa dette, ses problèmes étaient réglés. Mais, la bande n’était pas de cet avis et les suspects ont commencé à le taper avec un sabre au pied gauche. Puis, son ami aurait pris un couteau de combat (combat knife) et devait le mutiler à la main gauche.
Lorsqu’il s’est mis à saigner abondamment, le peintre a quitté les lieux. Tandis que la victime a profité d’un moment de confusion pour s’enfuir. Il est tombé sur un taxi à la route Bassin. Il a été conduit à l’hôpital Victoria où il a reçu des soins à la main, au pied gauche, et à l’abdomen.
Le personnel soignant a recommandé son admission, mais le principal intéressé a préféré signer le formulaire Discharge Against Medical Advice (DAMA) car il voulait s’assurer de la sécurité des membres de sa famille. Il a expliqué aux enquêteurs qu’il est en mesure d’identifier la maison où il avait été séquestré.
Après son arrestation, le peintre demeure en détention préventive. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Les enquêteurs soupçonnent que ce serait des activités illicites qui seraient à l’origine de toute cette affaire. Les caméras du Safe City Network de Bambous et Quatre-Bornes seront visionnées pour les besoins de l’enquête.