L’ancien Premier ministre et leader du Mouvement Socialiste Militant (MSM), Pravind Jugnauth, affirme « assumer l’entière responsabilité de la défaite » de L’Alliance Lepep aux législatives du 10 novembre dernier.
C’est du moins ce qu’il a laissé entendre mardi lors d’une réunion réunissant les candidats battus du MSM au sein de L’Alliance Lepep au Sun Trust, où il aurait fait une brève analyse de la cuisante défaite du gouvernement sortant. Le leader du MSM aurait concédé, selon les informations qui ont filtré de cette rencontre discrète, que les choses ont dégénéré durant la dernière semaine de la campagne avec, en toile de fond, l’impact des Missie Moustass Leaks sur l’électorat.
Pravind Jugnauth aurait aussi indiqué à ses troupes qu’il était prêt à remettre en jeu son tablier de leader du parti, mais aurait été vite coupé court par ses proches collaborateurs, qui lui ont exprimé qu’il n’y avait pas d’autres ambitionnant de reprendre le flambeau de leader du MSM dans la conjoncture. L’ancien Premier ministre aurait déclaré que le parti prendra un recul de six mois, laissant la place au nouveau régime de l’Alliance du Changement, mené par Navin Ramgoolam, de s’installer et se mettre au travail.
Une restructuration du MSM devrait avoir lieu d’ici aux prochains mois, aurait-il aussi fait part. Il semblerait, selon les informations glanées, que tous les membres MSM du gouvernement sortant étaient présents à cette rencontre, à l’exception de l’ancien ministre Sudheer Maudhoo. Du moins des sources affirment ne pas l’avoir vu lors de ce rassemblement pour analyser la défaite.