Pour Ana de Bengale, Barbe Blanche, et tous les Marrons D’hier, d’aujourd’hui, de demain

Nous avons célébré l’abolition de l’esclavage le 1er février dernier.

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Nous espérons pouvoir célébrer un jour la fin du racisme anti-noir.

Ce racisme-là fait toujours des ravages à travers le monde et

les réflexes racistes ont toujours cours.

Nous espérons un jour ne plus entendre les épithètes méprisantes

Qui surgissent parfois dans notre parlé de tous les jours à l’encontre

Des personnes d’ascendance africaine.

Nous espérons pouvoir célébrer un jour des chances égales pour tous

Des accès égaux pour tous à Maurice dans le domaine de l’emploi.

Where are the descendants of Africans in this country?

m’a demandé un jour un diplomate africain.

Pourtant le comité des Nations unies sur la discrimination raciale

a demandé à l’État mauricien d’œuvrer en ce sens.

En attendant nous sommes devenus transparents

Nous n’avons point de totem, comme le dit René Noyau

Mais nous avons à célébrer le séga.

Nous avons à célébrer Ana de Bengale qui a détruit Fort Hendricks,

Barbe Blanche qui a planté le drapeau de la liberté en haut du Morne Brabant

Célébrons ces résistants de la première heure,

Ces marrons, ces combattants de la liberté.

Célébrons Antigone, Sans-Souci, Alexandre, Joseph, Coutoupa, La Montagne, Mme Françoise

Plantons une stèle en leur honneur au pied du Morne.

Célébrons C.J. Walker première femme afro-américaine

A réussir dans les affaires et à devenir millionnaire

Née de parents africains réduits en esclavage aux États-Unis

Un film lui est consacré aujourd’hui.

Rêvons qu’un jour un film soit consacré à Ana de Bengale, Barbe Blanche…

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