Third-Party Access au réseau SAFE : Concertations et consultations de l’opposition face au PM

– Lakwizinn du PMO envisage une contre-offensive afin de discréditer Sherry Singh

Depuis le week-end, les partis d’opposition, notamment ceux représentés au Parlement, sont en mode concertations et consultations en vue d’obtenir la démission du Premier ministre, Pravind Jugnauth, dans le cadre de l‘Illegal Third Party Access à la SAFE Landing Station de Baie-du-Jacotet. Cet après-midi, les trois leaders, en l’occurrence Navin Ramgoolam du PTr, Xavier-Luc Duval, leader du PMSD et l’opposition, et Paul Bérenger du MMM, prévoient une nouvelle séance de travail en vue du sitting de l’Assemblée nationale de demain et des actions à envisager d’ici la fin de la semaine.

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L’ancien Premier ministre et leader du Labour a déjà donné le ton samedi en indiquant que les rouges ne vont pas faire de cadeau au leader du MSM et réclament sa démission comme chef du gouvernement ou encore une dissolution de l’Assemblée nationale. Il n’écarte pas des contacts diplomatiques avec le gouvernement indien de Narendra Modi pour avoir la version des faits de la Grande Péninsule sur les dessous de cette mission indienne à Maurice.

Toutefois, les consultations du jour entre Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval seront aussi axées sur une stratégie visant à maintenir la pression sur le gouvernement sous toutes ses formes. Ainsi, il était question depuis hier de la possible tenue d’une manifestation dans les jours à venir, soit d’ici la fin de la semaine. « Pravind Jugnauth pa gagn drwa rest an pos ek tou sa finn tande ek trouve ziska ler. Li kler ki finn ena ot trayizon dan sa zafer la kan linn permet sa lekip Lenn la fer sekinn fer ek kouma inn fer », laisse-t-on entendre dans les rangs du parti Travailliste.

Dans la conjoncture politique, l’appel est lancé aux élus de la majorité, les plaçant devant leurs responsabilités, à ne pas soutenir cette « haute trahison » envers le pays. L’on demande ainsi à des membres du gouvernement de prendre position contre ces agissements qualifiés d’inacceptables de la part du Sitting Prime Minister et de « fer seki bizin ek mem si bizin koz koze ki bizin koze » pour éviter que la gestion de l’État ne s’enlise davantage dans un régime autocratique.

En contrepartie du côté de Lakwizinn du PMO, l’on s’évertue à relativiser la portée des accusations de haute trahison formulées contre le Premier ministre. « Pa sa akter Sherry Singh la ki pou vinn fer sa gouvernma la flanse. Nou pare pou manz ar so bann alegasion ek so bann show ki li pe fer la. Atann enn ti moman, lepep pou kone kifer linn ale », réitère-t-on du côté de l’Hôtel du gouvernement.

Ainsi, depuis la fin de la semaine dernière, le mot d’ordre est passé dans les différentes instances du MSM dans les 20 circonscriptions pour des mobilisations en vue d’accueillir cette contre-offensive du leader du MSM, qui compte brandir des dossiers contre l’ancien Chief Executive Officer de Mauritius Telecom.

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