Police – Culture de corruption : L’ex SST Unmar maintenu en détention par l’ICAC

Une somme de Rs 500 000, en partie en devises étrangères, saisie lors d’une perquisition au domicile de cet ancien ténor de l’escouade de l’ASP Jagai

L’ancien membre de la PHQ Special Striking Team (SST), Rakesh Unmar, a été inculpé sous une accusation provisoire de Bribery au tribunal de Bambous hier. L’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a objecté à sa remise en liberté conditionnelle et il a été placé en détention.

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Un Senior Investigator de la Commission Anti-Corruption a expliqué au magistrat Devinash Oozageer que les enquêteurs doivent encore recueillir les Statements des témoins et qu’ils ont besoin de deux semaines pour compléter cette étape. De ce fait, l’ICAC objecte à la remise en liberté du suspect, le constable Rakesh Unmar évoquant le risque qu’il puisse interférer avec des témoins.

Le principal concerné évoque, lui, une vengeance contre sa personne. Et lors d’une perquisition à son domicile, les limiers ont saisi de l’argent dont des devises totalisant environ Rs 500 000. L’enquête devra déterminer les Sources of Funds de cet agent public, chargé d’assurer le Law and Order.

Mercredi l’ICAC a monté une opération de couverture suite à une dénonciation en bonne et due forme. Une femme entrepreneure a porté de graves accusations contre le constable Rakesh Unmar dans une tentative d’escroquerie. Elle avance que le policier, affecté désormais au Police Post de l’hôpital Victoria, lui a fait croire qu’il est affecté à l’Anti-Drug and Smuggling Unit.

Le suspect aurait allégué que le nom de la femme avait été cité dans une affaire de drogue et qu’un mandat d’arrêt devait être émis contre elle bientôt. Il réclamait Rs 300 000 pour graisser les mains de ses supérieurs afin que la plaignante soit mise hors de cause.
Cette dernière, qui n’a aucun lien avec la mafia, s’est rendue au Réduit Triangle pour tout dénoncer. L’ICAC a mis en place une filature pour le rendez-vous avec le constable Rakesh Unmar dans l’enceinte du complexe commercial à Cascavelle où elle devait remettre le Bribe réclamé.

C’est ainsi que le policier a été arrêté alors qu’il était en compagnie de son épouse. Cette dernière a déclaré ne rien savoir au sujet de ces allégations et l’ICAC l’a relâchée après son interrogatoire.
L’enquête se poursuit.

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