La police a enregistré la disparition de 20 Bangladais à travers l’île, dont 15 dans le nord, en début de semaine. Le Passport and Immigration Office (PIO) a été alerté et les officiers estiment que « ces étrangers sont allés travailler au noir », car les entreprises, au sein desquelles ils sont employés, n’exerçaient pas pendant la période de confinement sanitaire. Des opérations sont prévues en vue de mettre la main sur eux.
Une compagnie de construction de Grand-Gaube a rapporté la disparition de 12 Bangladais sur des sites à Cap-Malheureux et La Salette, Grand-Baie. Ils ont quitté leurs dortoirs en groupe depuis le 6 juin avec leurs effets personnels et ne sont pas revenus. De son côté, le directeur d’une usine de textile, à Rivière-du-Rempart a rapporté la disparition de deux machinistes bangladais, âgés de 27 et 29 ans. Eux aussi ont quitté leur dortoir samedi avec leurs bagages. Ils sont arrivés à Maurice le 4 février 2019 pour un contrat de trois ans. De plus, le responsable des ressources humaines d’une usine à l’île d’Ambre avance qu’un machiniste bangladais ne donne plus signe de vie depuis le 2 juin alors que son contrat a expiré en octobre.
Par ailleurs, le directeur d’une autre usine de textile, à Montagne-Blanche, s’est rendu à la police hier pour rapporter la disparition de cinq Bangladais, âgés de 28 à 38 ans. Ces derniers ont quitté leur dortoir le 14 mars et ne sont pas revenus. La police avance que ces étrangers sont encore sur notre territoire et prévient les personnes qui les hébergent ou les emploient au noir qu’ils « risquent de faire l’objet d’une inculpation en justice ».