La plainte logée par Pravind Jugnauth dans laquelle il réclame que des documents relatant des échanges qui ont eu lieu au Conseil des ministres sur le rachat par l’État de l’ancienne clinique MedPoint a été débattue hier devant la juge Rehana Mungly-Gulbul. Celle-ci a réservé son jugement.
Si Me Rajesh Ramloll, Assistant Solicitor General qui représentait le secrétaire du Cabinet, trouve que la plainte du plaignant relève d’un abus de procédure, pour Me Ravind Chetty SC, avocat de ce dernier, la Cour devra choisir entre le droit constitutionnel d’un individu de se défendre et les difficultés que l’on rencontre face à l’Official Secrets Act.
On se souviendra que le leader du MSM est accusé par l’ICAC provisoirement de conflit d’intérêts. L’organisme luttant contre la corruption attend toujours de pouvoir interroger Pravind Jugnauth. Selon les enquêteurs, il y aurait eu des irrégularités commises lors du rachat. L’ancienne clinique ayant appartenu à la famille Jugnauth, l’ICAC estime que l’ancien ministre des Finances pourrait avoir eu son mot à dire sur la transaction.
Le suspect a réclamé que certains documents émanant du Cabinet soient mis à sa disposition pour qu’il puisse préparer sa défense par rapport à l’accusation provisoire logée contre lui. Le secrétaire du Cabinet a remis à l’ICAC certains d’entre eux pour que l’inculpé puisse les consulter, mais ce dernier avait considéré qu’ils étaient insuffisants.
PLAINTE DE PRAVIND JUGNAUTH : Choix entre le droit constitutionnel de l’individu et l’Official Secrets Act
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