Petite-Rivière – trafic de drogue – saisie de Rs 20 millions de cannabis dans une cabane

La Flying Squad a procédé à la saisie d’environ 20 kilos de cannabis, d’une valeur marchande de Rs 20 millions, hier à Allée Tamarin, Petite-Rivière. L’opération a été menée sur la base de renseignements obtenus par le bureau du commissaire de police, et transmis par la suite à l’équipe de l’ASP Bahadoor.

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Munis d’un mandat de perquisition, les policiers ont débarqué dans une cour, où ils sont tombés sur des sachets renfermant des feuilles séchées, soupçonnées d’être du cannabis. La police a également découvert d’autres sacs contenant cette même drogue dans une cabane. Les enquêteurs sont d’avis que la drogue devait être écoulée pendant la période de fin d’année.

Un suspect (33 ans) a été arrêté. Mais ce dernier nie pour l’heure connaître la provenance de la drogue. En attendant d’être interrogé, il a été placé en détention. Il est d’ailleurs attendu au tribunal de Bambous ce mercredi, où il devra répondre d’une accusation provisoire de trafic de drogue.

Hier, la police était prise avec l’exercice de pesage et les procédures de saisie. L’Inquiry Team de la PHQ Special Striking Team (SST) mènera l’enquête dans cette affaire. Le surintendant Dunraz Gangadin avance que la police a récemment procédé à une série de saisies de drogue, notamment celles de Rs 2,6 millions de drogue dans un magasin de Plaine-Verte le 21 novembre et de Rs 17 millions de drogue synthétique à Bois-Marchand la semaine dernière.

Profitant de l’occasion, il met en garde contre le LSD. « C’est une nouvelle drogue qui se trouve sur le marché et se présente sous la forme d’un coton-tige imbibé de la substance. Il suffit de mettre une certaine quantité du produit sur sa main et de sniffer la drogue. Le consommateur reste sous son influence pendant huit heures », fait-il ressortir.

Il dit à ce propos avoir rencontré dernièrement Vidhu Madhub-Dassyne, la directrice du Forensic Science Laboratory (FSL), afin de discuter de divers sujets liés à la drogue, dont justement le LSD.

Dans un autre ordre d’idées, le haut gradé dit s’être récemment rendu en Cour pour objecter à la remise en liberté conditionnelle de deux suspects arrêtés dans le cadre d’affaires liées au trafic de LSD. « La Cour m’a dit que je n’avais pas de Locus Standi. Le bureau du commissaire de police a alors entamé des démarches afin d’avoir un avocat du bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP). La police a instruit la poursuite de loger un Stay of Execution du Ruling d’un des suspects. Mais le DPP n’a pas accédé à notre demande », dit-il.

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