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MSM : « Bérengera cassé le Remake » selon Pravind Jugnauth

Le leader du MSM, Pravind Jugnauth, qui se concentre actuellement sur l’organisation de la mobilisation prévue à Rivière-du-Rempart le 30 avril prochain, a affirmé samedi qu’il prenait bonne note que Paul Bérenger a cassé le Remake. À ce propos, il estime que Navin Ramgoolam a atteint son objectif consistant « à casser le Remake et d’éviter qu’il y ait de meetings le 1er mai ».
Interrogé sur la déclaration de Paul Bérenger à l’effet que le Remake tel qu’on le connait est chose du passé et que les relations entre le MMM et le MSM ont connu des secousses depuis janvier dernier, il a observé qu’il a pris bonne note que Paul Bérenger a cassé le Remake. Il s’est étonné que lors des nombreuses rencontres entre les dirigeants du MSM à La Caverne, Paul Bérenger n’ait pas évoqué toutes ces questions qui auraient fait l’objet de litige. Pravind Jugnauth a observé que si les problèmes étaient suffisamment graves, pourquoi aurait-il demandé au Bureau politique, au Comité central et à l’Assemblée de délégués de prendre un vote au sujet du Remake.
Pour Pravind Jugnauth, Navin Ramgoolam a utilisé la réforme électorale ainsi que la Deuxième République comme une manoeuvre politique. Il estime que les discussions avec Paul Bérenger avaient une motivation politique. Il voulait diviser pour mieux régner et il a réussi son coup en divisant l’opposition et en amenant le MMM et le MSM à ne pas organiser le meeting prévu à Port-Louis le 1er mai. Pravind Jugnauth a soutenu que le MSM a toujours été sincère au sein du Remake et a tout fait pour maintenir cette mouvance.
Pour le MSM, tout continue comme avant, comme pendant la période où le leader du MMM discutait avec celui du PTr. Quant à l’éventualité de conclure une alliance en tant que junior partner du MMM, Pravind Jugnauth a fait comprendre que c’est ce qui se passe maintenant qui l’intéresse et qu’il ne se livrait pas à des spéculations. « Nous ne négocions avec personne. Nous sommes prêts à toute éventualité. Nous nous sentons libres de poursuivre notre action. Le peuple attend beaucoup de nous et nous voulons répondre aux aspirations de la population », a-t-il dit.

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