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MOOKHESSWUR CHOONEE : « Le quota pour le hadj a toujours existé »

Le terme « déshabillé » utilisé par le ministre de la Culture pour expliquer qu’on n’a pas extorqué de l’argent aux pèlerins du hadj n’a pas plu à l’opposition. Mookhesswur Choonee répondait à une question du député Reza Uteem sur l’organisation du Hadj 2012. Il devait également laissé entendre qu’un quota pour le nombre de pèlerins a toujours été appliqué par l’Arabie Saoudite.
Le député mauve Reza Uteem voulait connaître le nombre de missions effectuées par l’Islamic Cultural Centre (ICC) en Arabie Saoudite pour l’organisation du Hadj 2012 ainsi que leurs coûts. À cela, le ministre de la Culture Mookhesswur Choonee a indiqué qu’une première mission a eu lieu en mars et comprenait entre autres, le ministre du Logement et des Terres Abu Kasenally et le Chairman de l’ICC. « Cette mission a permis de connaître les nouveaux règlements en vigueur pour le Hadj 2012. Une requête pour étendre le nombre de visas des Mauriciens de 1 300 à 2 000 a aussi été formulée. »
Une deuxième mission a été organisée en août pour finaliser les choses. Le coût total est de Rs 191 145.20. Le ministre Choonee a aussi soutenu que le quota imposé à Maurice cette année a toujours existé, tout comme c’est le cas pour d’autres pays. « Mais jusqu’ici, nous avons eu la chance de pouvoir obtenir plus de visas que ceux prévu par le quota. Malheureusement, pour 2012, cela n’a pas été possible. » Il devait justifier cette situation en expliquant que plusieurs hostels en Arabie Saoudite sont actuellement en rénovation et qu’il n’y avait pas suffisamment d’endroits pour accueillir les pèlerins.
À une question supplémentaire de Reza Uteem qui voulait savoir pourquoi l’ICC a réclamé Rs 5 000 aux hadjis, le ministre devait expliquer que cette pratique a toujours existé et que les personnes réservaient ainsi leur place. Toutefois, devait-il préciser, cette somme est remboursable, au cas où le pèlerin ne part pas. Mookhesswur Choonee a soulevé le mécontentement dans l’hémicycle lorsqu’il a ajouté : « Nous n’avons jamais déshabillé les hadjis. » « Shame, shame », devait-on entendre dans les rangs de l’opposition, devant les protestations de la majorité. Une prise de bec devait même avoir lieu entre le ministre du Travail Shakeel Mohamed et le député Reza Uteem. Le leader de l’opposition Paul Bérenger n’a pas non plus caché sa colère devant le terme utilisé par le ministre.    

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