Missie Moustas Leaks : charge provisoire rayée contre Sherry Singh et 4 autres suspects

L’accusation provisoire de Using Fake Profile for Computer Misuse a été rayée contre l’ex-Chief Executive Officer de Mauritius Telecom, Sherry Singh, et quatre autres protagonistes, arrêtés par la police en novembre denier. Ils étaient accusés d’avoir monté des vidéos, connues comme les Missie Moustas Leaks, diffusées sur des réseaux sociaux lors de la dernière campagne électorale.

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Par l’entremise de leurs avocats, l’ex-Chief Executive Officer (CEO) de Mauritius Telecom, Nadeem Varsally, Jameer Yeadally, Leevy Frivet et Kaviraj Ramjhuria avaient demandé la radiation de la charge provisoire qui pesait sur eux au tribunal de Port-Louis. La justice a accédé à cette demande alors que la police ne s’y est pas opposée.

C’est la deuxième accusation provisoire qui est rayée contre les protagonistes, car ils avaient aussi été inculpés sous la Prevention of Terrorism Act dans le cadre de cette même affaire. Le magistrat Prashant Bissoon avait rayé cette charge provisoire deux jours après leur arrestation, estimant que les explications fournies par les enquêteurs n’étaient pas justifiables sous ce délit.

Après le développement intervenu hier à la New Court House, il n’y a plus aucune accusation contre les cinq personnes susmentionnées au sujet de l’enquête sur les Missie Moustas Leaks. Néanmoins, les enquêteurs poursuivent leur investigation et le dossier sera envoyé au bureau du Directeur des poursuites publiques, qui décidera de la marche à suivre.

Leur arrestation est intervenue suite à une déposition faite au bureau de l’ex-PHQ Special Striking Team (SST) par un ancien membre de One Moris. Cet habitant (37 ans) de Vallée-Pitot avait affirmé s’être rendu au bureau de Sherry Singh, à Port-Louis, au courant de l’année. Il dit ainsi y avoir vu des personnes qui manipulaient des vidéos, ajoutant qu’il a reconnu les voix de certaines personnalités. Entre-temps, les Missie Moustas Leaks ont commencé à faire leur apparition.

Sherry Singh et les autres personnes arrêtées ont nié être mêlés à des montages vidéo. D’ailleurs, la SST n’avait rien trouvé lors d’une perquisition dans le bureau de Sherry Singh et chez les différents protagonistes. Néanmoins, ils avaient été provisoirement inculpés sous la PoTA et pour le délit de Computer Misuse.

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