Mélanie Valère-Cicéron : « Davantage de femmes osent désormais briser le silence sur la violence conjugale »

Mélanie Valère-Cicéron, présidente et fondatrice de Passerelle, fait état d’un constat alarmant en ce qui concerne la violence domestique, qui, dit-elle, reste la forme de violence la plus médiatisée. Toutefois, elle se réjouit que plus de femmes osent désormais briser le silence. Autre problématique abordée : celles des femmes victimes de violence domestique et qui se sont retrouvées SDF. Mélanie Valère-Cicéron est d’avis qu’il est temps que les décideurs comprennent que l’itinérance féminine n’est pas seulement une conséquence de la pauvreté, mais aussi souvent de la violence, de la marginalisation et de l’absence de structures adaptées, et qu’un plan national doit être mis en place pour lutter contre la pauvreté et offrir des solutions durables, tout en respectant la dignité humaine. Elle rappelle aussi qu’il faut inclure les hommes dans la lutte contre la violence envers les femmes. Pour elle, il est fondamental de donner aux hommes la parole et l’espace nécessaires pour mener ce combat aux côtés des femmes.

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Passerelle a vu le jour en 2015 suite à votre rencontre avec deux femmes sans abri. Quel a été le déclic ?
Deux femmes sont venues me voir à la radio pour me demander un abri. Dans le premier cas, il était très tard et j’ai cherché dans la capitale un endroit pour la nuit auprès d’un centre, le temps de trouver de l’aide le lendemain matin, mais j’ai fait face à un refus, car elle n’était pas de la même religion. Dans le second cas, il s’agissait d’une femme avec sa fille qui avait fui un conjoint violent. La réponse de l’officier de la hotline, à l’époque, a été : « i pankor gagn bate, kan li gagn bate li kapav kontakte nou ». J’ai accueilli plusieurs femmes chez moi, jusqu’à ne plus avoir de place, d’où la création du shelter.

Comme présidente et fondatrice de Passerelle, quel est votre constat en 2025 des femmes victimes de violence domestique ?
Le constat reste alarmant. Si la violence domestique reste la forme de violence la plus médiatisée, le paysage global de la violence s’est complexifié. Le monde, et Maurice n’y échappe pas, fait face à des formes de violence qui s’accentuent à tous les niveaux de la société. Cela inclut la violence numérique, comme le cyberharcèlement et les menaces en ligne, qui touchent de plus en plus de femmes.
Dans la sphère publique, la violence physique et psychologique dans les lieux de travail, les institutions éducatives, et même dans les espaces publics, comme le harcèlement de rue continue de poser problème. Plus nous approfondissons ces sujets, plus nous sommes scandalisés par l’ampleur et la diversité des abus auxquels les femmes sont confrontées. La banalisation de certaines formes de violence, comme les micro-agressions ou la domination économique, contribue à un climat où les femmes continuent de se battre pour leur dignité et leur sécurité.

Les femmes sont-elles plus nombreuses à signaler les cas de violence domestique aujourd’hui ?
Plus de femmes osent désormais briser le silence. Certaines cherchent de l’aide et veulent obtenir des informations. La violence domestique a été un phénomène largement tabou, banalisé et minimisé. Elle est restée en grande partie invisible, en partie parce qu’elle est à la croisée des sphères publique et privée.
Ce flou a souvent rendu son traitement délicat. En effet, la violence intrafamiliale se caractérise par son invisibilité : si la victime ne se déclare pas, il est difficile pour la société ou les institutions de la repérer et de lui venir en aide. Aujourd’hui, grâce à une sensibilisation accrue et à des campagnes nationales, les femmes prennent désormais conscience plus tôt de la gravité des coups, des insultes ou des abus qu’elles subissent, et elles connaissent mieux leurs droits. Plus on tarde à intervenir, plus il devient difficile de briser ces cycles et d’en guérir.

Nous ne parlons pas assez, par tabou ou par ignorance, du fait que beaucoup de ces femmes victimes de violences se sont retrouvées SDF. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Passerelle le clame haut et fort depuis des années. Le pire, c’est lorsque les autorités, censées protéger les femmes, affirment que la problématique des femmes sans abri à Maurice n’existe pas. C’est précisément cela qui nous a poussés à mener une étude sur six années, auprès de 151 femmes, afin de compiler des données précises à ce sujet.
Les résultats le prouvent : la majorité des femmes sans abri à Maurice ont été victimes de violence domestique, et parmi certains adultes ayant passé une partie de leur enfance dans des foyers pour enfants. Cela démontre qu’il est impossible de lutter efficacement contre la violence envers les femmes en menant des actions isolées. Malheureusement, nous avons l’impression que les autorités ne le comprennent pas ou que les ministères n’arrivent pas à collaborer. Kan ofisie minis Gender dir ou se problem integrasion sosial sa ek vice versa ou fini konpran ki difikilte ou pou ena pou avanse.

Femmes sans domicile fixe, ces fragments de vies… En tant que présidente de Passerelle, quel épisode retenez-vous, et y a-t-il plus de femmes SDF que de femmes battues ?
Le nombre de femmes sans abri à Maurice n’est pas connu. Il n’existe pas de statistiques disponibles, et il y a une absence totale de définition du sans-abrisme à Maurice. Je ne dirais pas qu’elles sont plus nombreuses que les victimes de violence domestique. Ce qui me bouleverse, c’est lorsque nous sommes obligées de dire à une femme qui cherche un abri que nous ne pouvons pas l’accueillir, soit par manque de place, soit en raison des instructions émanant du ministère. Une femme qui fait un pas vers nous pour demander de l’aide réalise un acte colossal. Lui dire non, c’est ajouter à sa souffrance.

Être une femme à la rue, c’est naviguer entre invisibilité et vulnérabilité; elles sont les oubliées qui se fondent dans la masse, avec cette peur d’être une proie sexuelle. Comment les encadrer face à cette exposition au danger de la rue ?
Être sans abri est une violation des droits humains. Passerelle s’efforce également de sensibiliser les autorités locales pour qu’elles prennent pleinement conscience de l’ampleur et de la gravité de ce problème. Il est impératif que les décideurs comprennent que l’itinérance féminine n’est pas seulement une conséquence de la pauvreté, mais aussi souvent de la violence, de la marginalisation et de l’absence de structures adaptées.
Pour protéger les femmes dans la rue, il faut leur offrir des hébergements d’urgence sécurisés et des services adaptés, incluant des accompagnements. Ces refuges doivent garantir la sécurité physique, mais également un soutien émotionnel pour aider ces femmes à surmonter leurs traumatismes et à reconstruire leur vie.
Un plan national doit être mis en place pour lutter contre la pauvreté et offrir des solutions durables, tout en respectant la dignité humaine. De plus, il est essentiel de former les travailleurs sociaux à la prise en charge des femmes sans abri. Avoir de la bonne volonté et l’envie d’aider est important, mais cela ne suffit pas pour soutenir des personnes brisées par la violence et l’exclusion sociale. Sans une formation adéquate, ces interventions bien intentionnées peuvent parfois causer davantage de tort à ces personnes vulnérables.

Il y a aussi cet aspect de la femme dans la rue avec un enfant qui fait l’objet de préoccupation. Comment les autorités et les collectivités locales font-elles face à ces situations d’extrême précarité et, au-delà d’une approche volontariste, comment le ministère pourrait changer la donne ?
Auparavant, dès qu’un signalement concernant une femme à la rue avec son enfant était fait, les officiers de la Child Development Unit (CDU) intervenaient souvent en retirant l’enfant à sa mère pour le placer dans un abri pour enfants. Bien que cela puisse sembler protecteur, cette approche ignorait l’importance du lien mère-enfant dans des situations de précarité et ajoutait un traumatisme supplémentaire à des familles déjà vulnérables.
Après de nombreux efforts de plaidoyer, nous avons réussi à convaincre la CDU de prioriser la recherche d’un abri pour la mère et l’enfant ensemble. Nous sommes fermement convaincus – sauf dans des cas extrêmes où la sécurité de l’enfant est compromise – qu’il est essentiel d’encadrer et de soutenir à la fois la mère et l’enfant pour préserver leur lien et leur offrir une chance de reconstruire une vie stable ensemble. Cette approche avait fonctionné pendant quelques années et avait permis de protéger plusieurs familles sans les séparer.
Cependant, récemment, il a été imposé de ne plus accueillir ces femmes et leurs enfants dans notre shelter, et cela est profondément révoltant. Une telle décision reflète un recul dans la protection des familles vulnérables et ignore les réalités des femmes sans abri, souvent victimes de violence, et leurs enfants, qui dépendent de leur présence et de leur amour pour leur développement.

Quels sont les autres problèmes que vous rencontrez en tant que gestionnaire d’un Shelter pour femmes ?
Le manque de politiques claires est préoccupant. Il est inacceptable que, plusieurs fois dans l’année, des officiers nous donnent des directives contradictoires et que de nouvelles réformes, non adaptées à nos réalités, soient constamment introduites. Si les officiers du ministère continuent à se comporter uniquement comme des inspecteurs, en oubliant que nous sommes des partenaires, rien n’avancera.
Si le ministère dispose des ressources nécessaires pour améliorer les structures, pourquoi ne pas investir dans les shelters pour les rendre conformes à leurs exigences ? Par exemple, on nous décrit un bâtiment idéal pour un shelter, tout en sachant que nous louons des maisons et que nous ne pouvons pas atteindre ce niveau. Pourquoi alors ne pas mettre à disposition des Ong des bâtiments qui répondent à ces normes ?
Combien de lettres avons-nous envoyé au bureau du Premier ministre et au ministère de l’Égalité des genres ? Aucune réponse. Pourtant le gouvernement continue à dépenser pour l’entretien de bâtiments qu’ils n’utilisent pas.
Nous sommes également confrontés à un manque de personnel qualifié, car les métiers au sein des Ong ne sont pas suffisamment valorisés. En tant que shelter, nous devrions bénéficier de bien plus de ressources, mais il faut se battre pour chaque démarche, et cela devient épuisant.
Il est indispensable que cette question ne soit pas traitée uniquement avec une approche volontariste, mais intégrée dans une stratégie nationale solide et axée sur la dignité et les droits fondamentaux des femmes et des enfants. Séparer les familles dans des moments aussi critiques ne fait que perpétuer un cycle de traumatisme et d’instabilité.

Passerelle a aussi lancé le Green Flag Project en 2024 dans le cadre de la campagne 16 jours, 16 droits par l’ambassade australienne pour lutter contre la violence basée sur le genre. C’était l’occasion de promouvoir la masculinité positive. Pouvez-vous nous expliquer comment cela s’est passé ?
C’est une idée de Marie-Noëlle Elissac-Foy, amie de Passerelle, avec qui nous avons collaboré sur plusieurs projets. Je suis ravie du Green Flag Project et que l’ambassade australienne ait compris l’importance de ce sujet. Il est parfois difficile de convaincre les partenaires de sortir des sentiers battus.
Cependant, nous ne cessons de le répéter : dans la lutte contre la violence envers les femmes, nous ne pouvons pas avancer sans inclure les hommes. Rodrigues, par exemple, célèbre la Journée internationale des hommes. Nous devons donner aux hommes la parole et l’espace nécessaires pour mener ce combat à nos côtés.

Quel recours Passerelle a pour mettre frein à la violence des femmes ?
Nous n’avons pas de solutions magiques. Nous nous concentrons surtout sur l’autonomisation de ces femmes. Une femme sans ressources ne peut pas s’en sortir. Une femme sans logement ne peut aspirer à une vie décente.
Nous encadrons ces femmes et luttons pour qu’elles puissent obtenir un logement social, fournissons des maisons de transit (qui, encore une fois, ne sont pas reconnues par le ministère) et continuons à nous entourer d’experts de Maurice et de l’étranger pour répondre aux nouveaux défis. Nous leur offrons un accompagnement psycho-médico-social, les encadrons et les soutenons dans leur rôle de maman. Nous travaillons également sur l’estime de soi, la confiance et la responsabilisation.

Quid des femmes victimes de traite ?
Le problème des femmes victimes de traite est encore plus complexe. Bien que des progrès notables aient été réalisés dans ce domaine, il reste beaucoup à faire, et nous sommes parfois impatients face à la lenteur des changements. Nous plaçons de grands espoirs dans la nouvelle unité de police spécialisée, même si nous reconnaissons que ce sujet est encore relativement nouveau pour tout le pays.
Je tiens à souligner qu’il existe une bonne collaboration sur ce dossier, notamment de la part du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), de l’Organisation internationale pour les migrations (IOM) et, surtout, de la police. Cependant, les défis restent énormes, tant au niveau de la prévention, de l’identification des victimes, que de leur réhabilitation.
Nous n’avons pas la prétention de dire que nous maîtrisons tous les aspects de ce combat. Bien au contraire, nous sommes assoiffées de parfaire nos connaissances et travaillons sans relâche pour nous améliorer chaque jour. Ces femmes, souvent mères de famille, méritent toute notre attention, notre soutien, et des solutions concrètes pour leur permettre de reconstruire leur vie.

On a vu récemment le procès Mazan, la violence faite à une femme sous l’effet de drogue et livrée en pâture à des hommes pour assouvir les désirs d’un mari pervers. Cette forme de domination est-elle reconnue par la loi, ou cela reste-t-il un sujet tabou ?
Ce cas décrit une forme de violence et de domination particulièrement choquante, où la drogue amplifie l’emprise et la destruction d’une personne. Ce cas, bien que médiatisé, est malheureusement loin d’être isolé. De nombreux autres cas similaires restent silencieux et invisibles, cachés dans l’ombre.
En ce qui concerne l’impact de la drogue, c’est un fléau qui prend de l’ampleur, exacerbant les cycles de violence, en particulier envers les femmes. Cela montre bien à quel point la lutte contre la violence doit aller au-delà des interventions ponctuelles. Il faut mener des actions concertées et coordonnées, en mobilisant tous les acteurs concernés – police, justice, santé, et société civile – pour s’attaquer aux racines du problème.

Le Violentomètre mis en place est-il parvenu au final à amener les femmes à reconnaître les situations violentes auxquelles elles sont soumises ?
Le Violentomètre a été traduit en kreol morisien afin de toucher un plus grand nombre de femmes et de sensibiliser davantage de personnes sur l’île. À ce jour, nous avons pu l’utiliser dans diverses initiatives : des sessions de sensibilisation auprès d’employés d’entreprise, des formations pour les nouvelles recrues de la police, et des interventions dans certains collèges pour éduquer non seulement les filles, mais aussi les garçons. L’outil contribue à l’éveil des consciences et permet aux femmes de reconnaître plus facilement les signes de violence dès leurs débuts. Cette prise de conscience est essentielle, car elle peut être le point de départ vers une action concrète pour sortir des situations abusives.
À Maurice, nous avons particulièrement remarqué que le Violentomètre suscite de l’intérêt dans les entreprises, où il est souvent intégré dans des programmes axés sur le bien-être des employés. Cette sensibilisation en milieu professionnel est une avancée significative, car elle permet de toucher un large public et de créer des environnements de travail sains.

Pensez-vous qu’il est temps aussi que les politiciens mettent en place un plan d’urgence pour lutter contre le féminicide et qu’il est temps d’avoir un abri pour ces femmes en détresse dans chaque circonscription ?
Il est effectivement urgent que les politiciens agissent avec détermination pour mettre en place un plan national d’urgence contre le féminicide. Il est indéniable qu’il faut davantage de lieux sûrs pour accueillir et protéger les femmes en détresse, mais nous ne devons pas nous contenter de multiplier les structures d’accueil sans aborder les causes profondes du problème.
Pour lutter efficacement contre le féminicide et les violences faites aux femmes, il faut des actions concertées et des solutions durables qui vont au-delà de l’urgence. Cela inclut l’éducation pour sensibiliser dès le plus jeune âge aux notions de respect, d’égalité, et de relations saines, la formation des professionnels – police, juges, travailleurs sociaux – pour garantir une prise en charge adaptée des victimes, entre autres. Les politiciens ont une responsabilité morale et politique de faire de cette cause une priorité nationale.

Une vie ôtée, c’est une vie perdue. Ne pensez-vous pas que les autorités devraient arrêter de banaliser la vie des victimes et les faire retourner dans le foyer de leur agresseur avec une loi plus sévère, du genre « To bate, to ferme » ?
Il ne faut pas seulement penser aux victimes, mais aussi aux agresseurs, car ce sont eux qui causent les féminicides. Si nous ne traitons pas le problème à sa source, nous continuerons à nous poser les mêmes questions dans dix ou vingt ans. Les hommes, souvent incapables de gérer leurs émotions ou les conflits, peuvent voir leur frustration dégénérer en violence.
Pour y remédier, il est essentiel de mettre en place des centres de réhabilitation pour les hommes violents, leur offrir un accompagnement pour changer leur comportement. Parallèlement, il faut intervenir dès le plus jeune âge en intégrant dans les programmes éducatifs des enseignements sur la gestion des émotions, le respect mutuel.

Il est désolant que la campagne électorale ne porte pas sur la violence à l’égard des femmes alors que la femme fait partie de 52% des votes de l’électorat ?
Effectivement, c’est désolant et révélateur d’un manque de volonté politique. Les femmes représentent non seulement la majorité de l’électorat, mais elles sont aussi les premières à subir les conséquences des inégalités sociales, économiques et culturelles, y compris la violence.
Ignorer cette réalité dans les débats électoraux montre à quel point cette question est encore perçue comme secondaire, alors qu’elle touche directement à la dignité, à la sécurité et aux droits fondamentaux de plus de la moitié de la population.
Il est grand temps que les femmes, en tant qu’électrices, demandent des comptes aux politiciens. Elles doivent refuser que leurs préoccupations soient reléguées au second plan et exiger que la lutte contre la violence devienne une priorité nationale dans les programmes électoraux.

Une nouvelle ministre de la Femme, Arianne Navarre-Marie, est en poste. Quel message souhaiteriez-vous lui adresser ?
Je tiens tout d’abord à féliciter la ministre pour l’organisation des Assises de la Famille, une belle initiative qui témoigne de sa volonté d’écouter les préoccupations des travailleurs sociaux et des acteurs de terrain avant de proposer toute mesure ou réforme. Et bien qu’il soit encore trop tôt pour dresser un bilan, nous restons optimistes quant à l’impact de son mandat.
Nous espérons aussi obtenir le soutien du gouvernement pour améliorer les structures d’accueil. Par ailleurs, nous souhaitons que ce ministère puisse également accorder une attention particulière aux hommes, notamment aux pères de famille souvent isolés ou en difficulté. Enfin, nous espérons que les Ong continueront à être des partenaires clés dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, en ayant une voix active dans les décisions.

ACCROCHES
« Être sans abri est une violation des droits humains. Passerelle s’efforce de sensibiliser les autorités locales pour qu’elles prennent pleinement conscience de l’ampleur et de la gravité de ce problème »

« Il ne faut pas seulement penser aux victimes, mais aussi aux agresseurs, car ce sont eux qui causent les féminicides. Si nous ne traitons pas le problème à sa source, nous continuerons à nous poser les mêmes questions dans 10 ou 20 ans »

« À Maurice, nous avons particulièrement remarqué que le Violentomètre suscite de l’intérêt dans les entreprises, où il est souvent intégré dans des programmes axés sur le bien-être des employés »

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