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Meenakshee Kuntz : « Le plaisir de vivre en étant responsable dans sa consommation quotidienne »

L’entreprise The Good Shop pionnier de l’économie circulaire et de l’entrepreneuriat social célébrera ses cinq années d’existence le 3 novelbre. Meenakshee Kuntz, General Manager de The Good Shop, soutient que le modèle circulaire est un moyen de contribuer à la préservation de l’environnement tout en servant les communautés. L’enseigne est devenue la plus grosse plateforme de dons vestimentaires du pays, avec plus de Rs 400 000 de revenus générés par les ventes ONG depuis 2019.

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Innovation, recyclage et transformation marquent les cinq ans d’existence de The Good Shop. Quel bilan dressez-vous de ces années écoulées ?
En 2018-2019, nous étions encore une Start-Up et devons faire preuve de frugalité tout en nous projetant comme une future PME qui ne travaille pas que pour le profit. Nous y sommes, cinq ans après,et, pour la première fois, nous nous autorisons une pause pour regarder un parcours fait d’ajustements du modèle, de concentration des ressources vers la pérennité et l’impact.
Au-delà des chiffres atteints en préservation de l’environnement, des fondations de l’emploi habilité, ou des heures dédiées à l’éducation, des revenus générés par les ONG, grâce à nos donateurs, nous sommes aujourd’hui en position de contribuer financièrement à des fonds d’études solidaires.

En adoptant le modèle de triple E pour Education, Emploi et Environnement, The Good Shop s’affirme comme l’un des principaux acteurs du développement durable à Maurice. Pouvez-vous expliquer l’enjeu de cette démarche ?
Notre modèle triple E est une adaptation bien à nous du modèle économique classique d’une entreprise sociale qui est le triple P. Je m’explique : dans l’entrepreneuriat à impact, nus n’allons pas simplement chercher à créer de la valeur financière (profit), nous trouvons un équilibre entre l’environnement (planète) et les communautés bénéficiaires (people).
Nous travaillons pour l’environnement, la réduction de l’encombrement domestique qui est la cause première de dumping et de déchets non-recyclables. À travers ce modèle circulaire, nous avons une mission emploi avec des personnes qui rencontrent des barrières naturelles, à l’entrée, dans le marché du travail dit classique, soit à cause d’un handicap, d’une ancienne addiction, d’un accident de vie, d’une scolarité interrompue, pauvreté extrême, etc.
Nous prônons l’éducation d’abord en ayant une mission de sensibilisation du public à l’économie circulaire, de promouvoir un changement des habitudes d’achats et de conscientisation pour un shopping à impact (shop for a cause), mais également et surtout nous contribuons une partie de nos recettes à un fonds de solidarité.

L’entreprise sociale opère principalement autour du recyclage tout en promouvant l’inclusion professionnelle et l’éducation. Pourquoi avoir choisi cette approche précise ?
The Good Shop se situe bien avant la phase de recyclage dans le cheminement de l’économie circulaire. Avant de recycler, nous réutilisons soit au travers de nos magasins, soit au travers les dons aux ONG. Puis nous réparons, ensuite nous transformons en renouvelant la possibilité des matières premières à partir d’un objet qui ne peut pas être réparé et nous procédons aussi au recyclage. Nous accordons beaucoup d’importance à l’humain et notre modèle circulaire est un moyen de contribuer à la préservation de l’environnement, mais surtout de servir les communautés.
Comme nos opérations, nous croyons à la seconde chance des opportunités et des potentiels. Une constante de notre Management est de ne jamais oublier que derrière chaque innovation ou projets de développement, il y a des histoires, des vies, des espoirs qui dépendent de la direction que nous prenons et du succès ou pas d’un projet.

Au départ, avoir cet espoir de survivre grâce aux dons de vêtements et objets des Mauriciens, c’était plutôt illusoire. Au final, en créant un réseau d’ONG, cela a plutôt amplifié l’impact. Avec du recul, quel enseignement doit-on garder de cette aventure ?
Il existe une étude américaine qui démontre que 31% des petites entreprises cessent de fonctionner au bout de trois ans, et 50% ne voient pas la cinquième année. Les raisons évoquées sont le manque de trésorerie et l’épuisement du marché principalement. Cela fait peur, mais c’est la réalité.
Était-ce un pari fou ? Je dirais de la folie calculée, nous avions foi dans un appel précis, mais nous nous sommes efforcés d’appliquer nos diverses expériences, d’avancer à notre rythme et de ne pas chercher à nous jeter dans une course qui n’est pas la nôtre.
Je crois que l’illusion a été vite dissipée quand depuis 2020, nous avons vu d’autres magasins de seconde main qui ont vu le jour, certains pour subventionner une cause et d’autres simplement comme une idée d’entreprise.
L’approvisionnement des ONG s’est révélé très fructueux en termes d’impact. Elles ont pu à leur tour avoir des activités autour de l’économie circulaire, tels que les marchés solidaires et de subventionner leurs propres missions. L’impact a dépassé nos propres magasins et notre finalité directe, nous sommes dans un exemple d’externalité positive amplifiée.
Sur ce marché de seconde main ou de l’économie circulaire, le véritable challenge est de rester soi-même au lieu de se voir comme compétiteurs, de réfléchir en termes de collaboration et d’impact généralisé.

Parlez-nous de l’évolution et la mission de l’enseigne ainsi que de cette distinction obtenue en 2022, aux Sustainable Tourism Mauritius Gold Awards organisées par la Mauritius Tourism Authority ?
Hormis les vêtements et objets, nous recevons également des meubles. En 2020, nous avons décidé d’atteindre encore plus de circularité à la vente de seconde main et de pratiquer la réparation et l’Upcycling des matériaux.
Ce qui a commencé comme une activité artisanale annexée à notre magasin Home a été boosté par un financement de la MRIC qui avait pour titre Covid as an opportunity for product development, waste reduction and restored dignity.
Nous cherchions à augmenter notre impact en dépassant la production artisanale. Un cheminement fait de recherche et de développement avec la collaboration de l’université de Maurice, de designers et de développement de marché B2B.
En 2022, lors de la première édition de SIMA, nous avons reçu l’audit d’experts européens du CSCP (Collaborating Center on Sustainable Consumption and Production) pour évaluer le concept et le processus de nos ateliers textiles et meubles. Ils suggèrent notre participation dans la catégorie Best local Made – Hand Craft. La marque Renew est primée comme une marque durable et à impact social, une première à Maurice.
Nous faisons maintenant partie d’un collectif de consultants pionniers internationaux sur les initiatives innovantes à but d’impact communautaire, le Co-Do Lab en Allemagne. Le but est de partager notre expertise et d’accompagner des entrepreneurs à l’autre bout du monde. Il y a des consultants d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Europe et, nous, de Maurice.

On évoque beaucoup l’économie circulaire. L’entité The Good Shop s’est d’ailleurs démarquée dans la catégorie “Artisanat et produits locaux”. Qu’est-ce qui fait la force de cette enseigne en 2023 ?
The Good Shop a réussi à s’affranchir des règles du Business Development classique ou archaïque. L’humilité est une des valeurs de l’organisation. Nous croyons dans la frugalité entrepreneuriale, dans la décroissance, dans l’atomicité des marchés et dans le rôle de catalyseur d’écosystèmes d’entités complémentaires.
Avec Repair et Renew by The Good Shop, ces Business Lines et ces marques ont dépassé le territoire de l’entreprise. Nous avons encouragé nos anciens employés à se lancer à leur tour dans l’entrepreneuriat, à ne pas seulement dépendre de nous ou de rester exclusifs à nous, tout cela dans un but d’autonomisation économique.
C’est comme si cette innovation donnait lieu à plusieurs bourgeons. Des initiatives circulaires comme The Repair Collective, ou SAGA and Partners pour l’Upcycling sont en train de voler de leurs propres ailes. Il y a également une plus grande créativité et l’accès à un marché plus vaste en faisant cela.

Il y a aussi cette réflexion conceptuelle des modes de vente et de transformation d’un meuble. Votre avis dessus…
Effectivement, il y a tout un processus de réflexion pour regarder non plus l’objet mais les ressources. Cette approche méthodologique a été mise en place et a également permis pas mal d’amélioration. C’est ce que font aujourd’hui les nouvelles entités indépendantes nées à partir de Home by The Good Shop. C’est la même approche et le même concept qui sont proposés.

Avec quatre boutiques en place et un mode opératoire qui repose sur les dons de vêtements et d’objets pour la réduction des déchets en remettant en circulation des objets qui auraient fini à la poubelle, comment le concept du Slow Fashion a généré une meilleure approche auprès du consommateur ?
Slow Fashion est un Lifestyle Statement. C’est souvent une génération qui a dépassé le besoin de prouver les choses par le luxe ou par l’achat du neuf. Le vêtement de seconde main sonnait un peu péjorativement au début à Maurice, il y avait une hésitation et une pudeur des acheteurs.
Au bout de deux ans, cela a dépassé les frontières sociales, nous parlons de Slow Fashion qui est non pas une tendance, mais une mode de consommation délibérée. The Good Shop ajoute à cela la touche shopping à impact, et explique à l’acheteur où va chaque roupie qu’il dépense chez nous.

Cette quête de zéro déchet tout en faisant adopter une culture de Slow Fashion, vous y croyez ?
Je vais en choquer plus d’un, je ne crois pas dans l’activisme environnemental radical. Je crois dans une adaptation réaliste et individuelle de comportements responsables ou à impact. Tout comme une entreprise qui voudrait s’adonner à un impact environnemental, il faudrait faire attention que trop de durabilité ou de circularité ne tue pas la pérennité globale. Il en va de même pour l’individu.
À force de se restreindre ou d’adopter des pratiques durables, il ne faut pas perdre l’efficacité et la productivité. Ou tout simplement le plaisir de vivre en étant responsable dans sa consommation quotidienne.
The Good Shop a joué et joue encore un rôle précurseur dans ce changement de culture et dans la mise en évidence de certaines valeurs citoyennes, mais nous gardons les pieds sur terre. Toutes les communautés n’évoluent pas à la même vitesse, toutes n’ont pas les mêmes priorités et ne regardent pas vers un modèle de la même perspective. Nous respectons cela et reconnaissons le besoin de chacun.

Qu’en est-il de cette section Repair and Renew née de cette volonté de voir des objets inaptes à la vente devenir comme une ressource première ?
Cette section a tellement grandi que nous lui avons offert des ailes afin d’aller plus loin. Les Repair Stations existent toujours dans nos magasins et chez certains de nos partenaires ; par contre, les couturières sont des autoentrepreneurs et peuvent gérer, sous-traiter et confectionner dans un esprit circulaire.
Idem pour toutes les activités autour de la conscientisation et d’ateliers Repair qui sont maintenant sous The Repair Collective. Enfin, Renew est en grande partie sous-traitée à nos anciens artisans. Nous avons un rôle de facilitateur en les aidant à mettre en place leurs propres structures et à s’assurer de la circularité de leurs designs, transformations et fabrication.

Devenir un partenaire de solutions aux déchets et les voir comme une ressource tout en proposant une solution à impact environnemental et social à ceux qui veulent apporter du changement… Est-ce à dire que cette formule s’est avérée payante au final ?
Avec du recul, je dirais que c’est un métier à part. Nous avons été une référence auprès des acteurs industriels, alors que nous transformions ces matériaux nous-mêmes. Il est vrai de dire que plus l’on cherche à maîtriser une chaîne de production du début à la fin, plus l’on est en train d’intégrer des corps de métiers différents.
Du marketing à la logistique, en passant par le traitement de bois infesté et les plans d’architecture. Cela a fait ses preuves car nous avons contribué à des projets vraiment innovants pour des entreprises de tous secteurs, nous avons apporté la possibilité pour elles de cocher plusieurs cases de leurs guides RSE internes. Toutefois, l’économie circulaire veut dire gérer en permanence des variables alors que l’on tente de stabiliser un modèle fixe.
Éclater cette structure et la permettre de se régénérer sous forme de plusieurs petites autres entités a été la meilleure chose à faire. Nous constatons depuis plus de créativité, de synergies et de projets qui répondent à l’esprit circulaire et à impact communautaire. L’innovation a été véritable et la stratégie payante.

The Good Shop investit aussi dans l’éducation avec le patronage de bourses de scolarité. Vous en êtes où aujourd’hui avec ce projet ?
Depuis la création, nous avons procédé à l’ouverture de quatre magasins, une collaboration pour un concept store, à la mise en place de deux ateliers, la création de plus de 70 emplois, à la fermeture d’un magasin, la fermeture de deux ateliers, au réaménagement d’un espace de transformation.
Nous avons entrepris un projet de recherche et développement à portée nationale. C’est donc au bout de cinq ans que nous sommes en mesure de débourser une contribution financière à un fonds solidaire de scolarité primaire et secondaire.

Nous parlons beaucoup d’entrepreneuriat et d’innovation durable et de rester organique dans le développement. Cet appel est-il vraiment entendu des Mauriciens ?
Pour la plupart des dirigeants d’entreprises, c’est un non-sens et pourtant ! Je suis la première à avoir eu à désapprendre mon expérience et mon éducation pour ensuite pouvoir transposer des principes tels que le perma-développement, la croissance organique et l’innovation frugale dans ma gestion.
Nous avons même eu recours à la décroissance à un moment pour permettre un impact encore plus important. C’est ce que j’ai eu l’occasion d’enseigner auprès de certaines universités en Afrique, et en Europe. Et de mettre en évidence que la pratique de ces principes relève d’un jonglage entre la maîtrise des outils de gestion et l’application de principes de Business Development, sortant des sentiers battus.

Quelle est cette vision fondatrice qui a fait que The Good Shop est aujourd’hui un pont de ralliement entre le consommateur et l’entreprise ?
Nous ne connaissons pas de clients à The Good Shop ! Oui, il y a une minorité qui vient uniquement pour les bonnes affaires, qui papillonne dans d’autres magasins de seconde main et qui finit par revenir chez nous. Nous n’avons pas cherché à fidéliser une clientèle pour ce que nous avons à offrir mais pour ce que nous sommes, une entreprise authentique dans ses besoins et dans ses efforts.

Ce qui touche chez The Good Shop, c’est l’emploi des personnes en situation de handicap qui se sont révélées être de bons artisans. Votre constat…
C’est vrai, mais il y a aussi des gens qui ont connu l’addiction, la perte d’emploi, des difficultés d’apprentissage, l’échec scolaire. Avec l’expérience, nous avons réussi à ne pas être fatalistes et aujourd’hui nous sommes capables d’identifier des dénominateurs communs dans l’emploi des handicapés ou des personnes en réinsertion.
Nous travaillons avec nos partenaires emploi Global Rainbow Foundation et Inclusion Mauritius Federation dans une compréhension mutuelle et la vision partagée. Ce n’est pas toujours simple lorsqu’il s’agit de personnes faites d’émotions, d’expériences et avec un bagage personnel. Nous comptons plus de 40 personnes qui sont passées par The Good Shop et nous sommes actuellement à 60% de staff dit Empowered.

À The Good Shop, comment évalue-t-on la croissance et la création de valeur par l’impact ?
Qui dit durabilité dit appliquer des méthodes de traçabilité et de rester scientifique dans l’approche. Pour la transformation, nous avions mis en place avec l’aide de la Déchétèque la route du meuble et la route du textile qui est un parcours de pesée, d’évaluation des matériaux, de design, de fabrication et de sortie.
Malgré la réduction en interne de nos opérations de transformation, nous avons répliqué ce système dans notre magasin de Petite-Rivière, et, demandons que nos partenaires sous-traitants puissent nous fournir des données chiffrées. Il y a aussi le défi de ne pas alourdir le travail des équipes. Certaines variables nécessitent des moyennes, d’autres de compter à l’unité près. Nos partenaires recyclage tel que BEM Recycling sont aussi dans cette même démarche et il y a donc une circulation de données pour nos chiffrages respectifs.

À combien se chiffre le nombre de meubles et de vêtements transformés ?
Nous sommes sur une moyenne de 650 kg de vêtements reçus et 3,5 tonnes de meubles qui proviennent de l’encombrement domestique et industriel qui se retrouvent chez nous par mois. Pour les meubles, c’est à peu près la moitié qui est transformée d’abord par la réparation (y compris un coup de neuf avec de la peinture pour mettre au goût du jour) ou Renew.
Nous venons de comptabiliser 19 000 tonnes de déchets EEE comme partenaire de collecte pour BEM Recycling. En matière d’éducation, nous avons cumulé plus de 200 heures de Talks, d’ateliers et de discours pour sensibiliser à l’économie circulaire, avons reçu une vingtaine de stagiaires volontaires pour effectuer leur travail communautaire.
Plus de Rs 7 millions versés, des salaires habilités ou Empowered, soit une contribution active à l’économie et au relèvement des familles en difficulté.

Donner ou acheter pour changer des vies. Le cœur des Mauriciens reste attaché à cette noble cause. Quelle a été la plus belle anecdote à ce jour ?
Sanz enn la vie résonne encore plus fort que Donner et Aster. Je le dis en kreol car ce slogan parle aux Mauriciens. Ce qui me fait particulièrement plaisir c’est lorsque je me balade incognito dans les magasins et que je surprends les clients en train d’expliquer le principe de nos prix ou de notre mission à leur entourage.
Il y a une cordialité bienveillante entre les clients, pas comme en grande surface, c’est ce qu’ils appellent l’ambiance Good Shop. Nous avons lancé une série de vidéos qui s’appelle Les Good Zistwar qui racontent justement ce côté humain. Derrière les chiffres et l’impact, il y a des histoires qui réchauffent le cœur.

The Good Shop est une alternative pour redonner une autre chance à ceux qui sont dans la précarité. À ce jour, l’enseigne a aidé combien de familles dans le besoin ?
Nous aidons au travers de nos partenaires solidarité, ce qui représente un réseau de plus de 50 ONG. En moyenne sur l’année, il y a plus d’un millier de boîtes de vêtements, triés par âge et sexe.
L’avantage est qu’au travers de notre logistique, nous évitons le gaspillage au sein des ONG et leur permettons d’avoir une action sociale ciblée et efficace. C’est ainsi que nous sommes devenus la plus grosse plateforme de dons vestimentaire du pays. Nous estimons à plus de Rs 400 000 de revenus par les ventes ONG depuis 2019. Cette année, nos dons ont également atterri en Turquie et en Syrie.

Le concept d’acheter local est-il bien ancré dans les mœurs mauriciennes ?
Pendant longtemps, les industries ont considéré le client comme un segment ou une masse à qui l’on dicte une tendance, un besoin. Que ce soit acheter local ou acheter responsable, le client devient un partenaire en s’appropriant la vision et la mission.
La réussite, c’est quand les clients dépassent l’identité de partenaire et deviennent les premiers ambassadeurs d’un concept. Les manufacturiers mauriciens, notamment au travers de l’action et l’activisme d’AMM et le label Made in Moris, ont abattu un énorme travail de sensibiisation.
Le Mauricien aujourd’hui se rend compte qu’il contribue non seulement à l’économie locale mais qu’il y a des avantages à acheter local.

The Good Shop, est-ce un Dream Job” pMeenakshee ?
Je fais l’expérience d’une cohérence de mes valeurs personnelles et celle de l’organisation. J’ai la chance de pouvoir porter plusieurs casquettes en dehors et autour de The Good Shop, ce qui me permet de rester pertinente, évolutive…

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