La compétition de lutte sera suivie avec une attention particulière aujourd’hui avec les préliminaires qui débuteront le matin à partir de 9h, et les finales programmées pour 14h. Richard Papie, président de la Fédération mauricienne de lutte, se dit plus qu’optimiste. « Après le tirage au sort effectué le lundi 28 août, nous sommes très satisfaits par rapport aux poules où se retrouvent les lutteurs mauriciens. C’est vraiment très positif », explique-t-il. Avant d’enchainer : « Je peux vous dire qu’il y aura des surprises au niveau des médailles. »
Tout laisse présager que ce sera dans le bon sens du terme. « Nous ramènerons des médailles pour la lutte, ça je peux vous en assurer », avance-t-il. La lutte mauricienne compte d’ailleurs en son sein des éléments de grande qualité. « Je compte beaucoup sur les fers de lance comme John Léopold, Jenelly Raphael, Guylian Bandou, Gilbert Emilie, Cindy Marcelin, Céleste Vilbrun et autre Cupidon. Ils sont prêts à mettre leurs talents au service du pays », ajoute-t-il. Le Rodriguais John Léopold est pour rappel le meilleur technicien de Maurice.
À titre d’information, la lutte libre est un sport de combat qui oppose deux compétiteurs masculins cherchant à obtenir le contrôle de leur adversaire par le biais de techniques de projection, d’accrochage, de crocs en jambes et de clés. Contrairement à la lutte gréco-romaine ou seul le haut du corps peut être saisi, la lutte libre permet la saisie des jambes dans l’exécution de toutes les prises dont le but ultime est d’amener les épaules de l’adversaire au tapis. Si un lutteur y parvient, le match est interrompu et la victoire « par tombé » est prononcée. Sinon, le match se poursuit jusqu’à la fin du temps règlementaire et les points marqués servent à désigner le vainqueur.