Lutte contre le trafic de drogue : Le National Agency for Drug Control Bill à l’agenda de l’Assemblée nationale

Un Real Time Monitoring System pour assurer le suivi des personnes sous méthadone

- Publicité -

Programme de formation et de placement pour la réinsertion professionnelle

Le National Agency for Drug Control (NADC) Bill sera présenté en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi. Cette nouvelle entité aura pour responsabilité de combattre la consommation de drogue à travers la prévention, la réhabilitation et la réinsertion sociale, ainsi que la réduction des risques sur la santé, notamment la transmission du VIH et de l’hépatite C, chez les toxicomanes. La NADC sera également chargée de la coordination des politiques de réduction du trafic.

- Publicité -

L’agence sera dirigée par un conseil d’administration, dont l’ancien ministre Sam Lauthan en sera le président à titre de Drug Czar. Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a également annoncé que le Dr Fayzal Sulliman en sera le directeur. Plusieurs branches spécialisées seront également mises en place, dont les Policy, Research and Strategy Division, Treatment and Rehabilitation Services Division, Prevention and Public Awareness Division, HIV and AIDS Prevention and Care Coordination Division, ainsi que la Supply Reduction Coordination Division.

Le projet de loi prévoit également la mise sur pied d’une National Drug Control Commission, comprenant le Premier ministre, le Premier ministre adjoint et d’autres ministres. Elle aura pour responsabilité de déterminer les stratégies nationales du combat contre la drogue, de superviser les opérations et d’assurer la synergie entre les parties prenantes et de faire le suivi et l’évaluation du National Drug Control Master Plan ainsi que du National Action Plan for HIV and AIDS. La collecte et l’analyse des données feront partie de ce processus et serviront pour le National Drug Observatory Report, publié chaque année.

- Advertisement -

Le NADC travaillera en étroite collaboration avec le United Nations Office on Drugs and Crimes et l’Organisation mondiale de la santé. Des recherches seront menées pour évaluer l’impact de l’abus des drogues sur la santé, le social et le tissu économique du pays.

Le Forensic Science Laboratory apportera sa contribution pour identifier les substances présentes dans les drogues synthétiques. Par ailleurs, à travers sa Treatment and Rehabilitation Services Division, la NADC travaillera en étroite collaboration avec les ONG engagées dans la réhabilitation et la réinsertion sociale.

Un Real Time Monitoring System sera mis en œuvre en vue de faire le suivi des personnes sous traitement de méthadone. Le NADC apportera également son soutien aux ONG à travers la formation et l’assistance technique. Un programme de formation vocationnelle et de placement en entreprise pour ceux en réhabilitation sera mis sur pied, avec le soutien du secteur privé et des agences du gouvernement.

La Prevention and Public Awareness Division mettra en place des campagnes de sensibilisation à la fois dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les communautés et les établissements scolaires, entre autres. Un Family-based Drug Prevention Programme sera aussi élaboré. Le NADC travaillera également en partenariat avec le ministère de la Santé et les ONG pour sensibiliser les usagers de drogue et réduire les risques liés au VIH/SIDA.

La Supply Reduction and Coordination Division bénéficiera de la collaboration avec la police et le service des douanes, ainsi que les organisations internationales, pour le partage d’information et le renforcement de la loi. Le NADC collaborera également avec la Financial Crimes Commission, en matière de blanchiment d’argent.

Les membres du Board du NADC, les officiers et les membres des comités sont tenus par la confidentialité. Ils devront tous effectuer un Oath of Secrecy avant leur prise de fonction. Toute infraction à ce règlement sera passible d’une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas deux ans. La loi protège également les Whistleblowers. Tout acte de victimisation ou de représailles contre un témoin est aussi passible d’une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et d’une peine de prison ne dépassant pas deux ans.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques