Un Memorandum of Understanding révisé (MoU) a été signé hier entre l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) et l’Office of Integrity and Anti-Corruption (OIAC). L’objectif est d’actualiser et d’améliorer la collaboration régionale dans la lutte contre la corruption, la criminalité financière et le blanchiment d’argent. Les signataires sont le directeur général de la commission anti-corruption Navin Beekarry et la directrice de l’POIAC, Paula Santos Da Costa.
Navin Beekarry a affirmé que le protocole d’accord révisé offre à l’ICAC l’occasion de continuer à travailler en collaboration avec la BAD. Il a rappelé que les deux organisations avaient déjà signé un protocole d’accord en 2013, mais qu’en raison des progrès technologiques et d’autres changements à travers le monde, il était nécessaire de mettre à jour les activités et d’autres formes de collaboration qui n’existaient pas il y a 10 ans.
Il a rappelé que l’ICAC a toujours coopéré avec la BAD à différents niveaux. En tant que tel, a-t-il fait ressortir, le protocole d’accord révisé permettra également à l’ICAC et à la BAD de s’engager davantage dans la lutte contre la corruption et les crimes financiers. Il a en outre profité de cette occasion pour affirmer que la BAD finance plusieurs projets à travers le continent africain, d’où la nécessité de dissiper tout soupçon de corruption lors de la réalisation des transactions financières.
Par ailleurs, le directeur général de l’ICAC a déclaré que le protocole d’accord révisé prévoit une collaboration en matière d’enquêtes, en plus de couvrir l’aspect prévention et les procédures qui doivent être renforcées.
Santos Da Costa a fait comprendre que la signature de ce protocole d’accord représente l’engagement commun des deux organisations à travailler ensemble vers des buts et objectifs communs. Elle a souligné que ce partenariat et l’approche visant à favoriser la coopération entre les agences anti-corruption sont grandement appréciés. Selon elle, la collaboration entre les deux agences sera désormais renforcée, car elle s’étendra aux activités de prévention et d’enquête.
L’Executive Director de la BAD Gerard Bussier a noté que le nouveau protocole d’accord constitue une nouvelle étape permettant à l’ICAC et à la BAD d’unir leurs forces pour mieux lutter contre la corruption et promouvoir l’intégrité et la bonne gouvernance. Cela augmentera également les possibilités d’une meilleure collaboration entre les deux institutions en leur permettant d’échanger les meilleures pratiques et de travailler ensemble en termes d’activités de prévention et d’enquête afin d’assurer une plus grande efficacité dans la lutte contre la corruption au niveau international, a-t-il soutenu.