Linion Moris – Chagos : Bodha évoque l’opacité des discussions bilatérales

Un des dirigeants de Linion Moris, Nando Bodha, a parlé de l’opacité autour des discussions bilatérales entre Maurice et la Grande-Bretagne sur le dossier des Chagos. « Nous sommes dans une situation où le gouvernement dépend des Whims and Fancies des Britanniques. Nous ignorons pour le moment quelle sera la durée du bail de la base de Diego-Garcia et le montant du loyer entre autres », dit-il.

- Publicité -

Nando Bodha affirme que « tout accord doit passer par le Parlement. C’est une obligation ». Il a ironisé sur la position du Premier ministre concernant les territoires de la république de Maurice en affirmant : « SAJ inn amenn enn konba pou regagn Chagos, lot kote Pravind Jugnauth pe les Agalega ale ».

Nando Bodha a mis l’accent sur les travaux  à Agalega et se demande : « Y a-t-il une Restricted Area aujourd’hui à laquelle les Agaléens n’ont pas accès ? ». Il a réclamé plus de transparence sur ce dossier au Parlement. Ainsi, il demande qu’une Advanced Party – comprenant des représentants du gouvernement, des élus de l’opposition, et la presse locale et internationale – puisse se rendre à Agalega pour un constat de visu avant l’inauguration de nouvelles infrastructures.

L’ancien ministre a insisté pour que le chef du GM donne des détails sur l’accord entre l’Inde et Maurice sur ce dossier : « Le budget alloué pour les travaux à Agalega a été discuté et voté au Parlement indien. Je ne pense pas qu’il y ait un problème à ce que Maurice dévoile les détails », ajoute-t-il.

Par ailleurs, Nando Bodha, dans le contexte de la guerre Israël/Hamas, affirme que LM souhaite un cessez-le-feu immédiat dans la région.

Pour sa part, Sylvio Michel prévoit la tenue d’une manifestation devant la mairie de Port-Louis sous peu pour réclamer la démission du lord-maire Isoop Nujurally et les conseillers. Il dit avoir fait une demande auprès du conseil pour la tenue d’une Journée de la Culture Kreol à la mairie pour ce mardi. Cependant, il n’a obtenu une réponse qu’à la fin de la semaine dernière alors que la demande date du 17 septembre…

« La mairie nous impose comme condition d’avoir le feu vert du commissaire de police et de la Road Development Authority (RDA).  Allons-nous obtenir ces autorisations dans un jour ? Voilà comment on nous traite », déplore-t-il.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -